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Maison d'enfance de John Lennon
“When I cannot sing my heart, I can only speak my mind.”
John Lennon
John Lennon a passé la majeure partie de son enfance dans la maison de sa tante Mimi, au 251 Menlove Avenue à Liverpool. De tous les Beatles, c’est lui dont la vie est la plus confortable, en opposition par exemple avec Ringo Starr, dont la maison se situe dans l’un des quartiers les plus délabrés de la ville. C’est ici que John Lennon réside quand il apprend la mort de sa mère Julia Stanley en 1958. Une mère à laquelle il rend hommage dans le morceau Julia.
Vibrante évocation
En 1968, John Lennon et les autres Beatles résident à Rishikesh en Inde, pour suivre les cours du Maharishi Mahesh Yogi. Le musicien Donovan les accompagne. Un jour, John Lennon se rapproche de ce dernier afin de lui demander son aide. Son but étant, comme l’a rapporté Donovan : “écrire une chanson sur l’enfance que je n’ai jamais vraiment eue avec ma mère.” Faisant référence à l’un des livres préférés de John Lennon, Alice au pays des merveilles, la chanson n’a nécessité l’implication d’aucun autre Beatle. C’est d’ailleurs la seule que John Lennon enregistra en solo au sein des Beatles, répondant à Paul McCartney, quand à lui plutôt coutumier de la chose.
Retour en enfance
Entre deux évocations à sa mère, John Lennon profite de ce morceau pour parler de l’élue de son cœur, Yoko Ono. Plus tard, Julia est utilisé dans le mixage audacieux de l’album Love. Une composition que les fans de John Lennon se remémorent quand ils visitent sa maison d’enfance, au 251 Menlove Avenue à Liverpool.
Bien qu’elle soit créditée Lennon/McCartney, Julia est une composition de John Lennon.
251 Menlove Ave
Surnommée Mendips, la maison d’enfance de John Lennon appartient, comme celle de Paul McCartney, au National Trust.
Située au 251 Menlove Avenue, dans un quartier confortable de Liverpool, cette jolie demeure à étage a été construite dans les années 1930. C’est ici que John Lennon vient habiter, avec sa tante Mimi, dès 1945. En 1963, le Beatle quitte les lieux pour jouir des bénéfices de son succès. Rachetée par Yoko Ono en 2002, puis offerte par cette dernière au National Trust, la maison est entièrement rénovée dans le style années 1950. Elle est aujourd’hui ouverte au public. Elle a aussi donné son nom au deuxième album posthume de John Lennon et figure sur la pochette du single Live Forever d’Oasis.
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Par Gilles Rolland
Passionné de cinéma, de rock and roll, de séries TV et de littérature. Rédacteur de presse et auteur des livres Le Heavy Metal au cinéma, Paroles de fans Guns N' Roses, Paroles de fans Rammstein et Welcome to my Jungle : 100 albums rock et autres anecdotes dépareillées. Adore également voyager à la recherche des lieux les plus emblématiques de la pop culture.