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10 lieux de tournage de légende à visiter au son des compositions d'Ennio Morricone

Film Musique

Ennio Morricone a travaillé sur plus de 500 longs-métrages, séries et autres émissions TV, abordant des styles très variés. Connu pour ses nombreuses collaborations avec Sergio Leone, ayant contribué à bâtir dans l’inconscient collectif l’image iconique du western américain, ce musicien hors norme est resté très productif tout au long de sa carrière. Sa route croisant celle d’Henri Verneuil, John Carpenter ou même Quentin Tarantino. Morricone dont les compositions habitent pour toujours ces 10 lieux de tournage…

Le Bon, la Brute et le Truand

Sad Hill (Burgos, Espagne)

Blondin, Tuco et Sentenza se retrouvent au cimetière de Sad Hill pour leur affrontement final… Construit spécialement pour les besoins du film dans une vallée située près du village de Santo Domingo de Silos à Burgos, le cimetière de Sad Hill est laissé à l’abandon dès la fin du tournage. Rapidement, alors que l’Espagne subit une importante crise, écrasée par le régime de Franco, les habitants de la région pillent l’endroit et arrachent une grande majorité des croix fabriquées par l’équipe de Sergio Leone. Des planches de bois par la suite exploitées pour consolider des toitures ou réparer des maisons, que l’on peut encore distinguer aujourd’hui. Recouvert par de la terre charriée par le vent, le site est à nouveau mis à jour par des fans 49 ans plus tard. Une association se forme alors pour totalement le rénover et lui rendre ainsi sa superbe. Plusieurs célébrités comme le réalisateur Joe Dante et les musiciens de Metallica participent à la campagne de crowfunding. Une équipe de tournage se rend sur place pour tourner le film Sad Hill Unearthed. On peut aujourd’hui le visiter gratuitement et ainsi marcher sur les traces de Clint Eastwood, Lee Van Cleef et Eli Wallach, au son du The Ecstasy of Gold, le légendaire morceau d’Ennio Morricone…

Il était une fois en Amérique – Sergio Leone – 1984

Washington Street (New York, états-Unis)

L’endroit a été rendu mondialement célèbre par l’emblématique affiche du film, reprenant la scène finale. Ce spot est très couru par les touristes et photographes. Les lumières, le soir lors du coucher de soleil, sont magnifiques. Véritable échec commercial à sa sortie, enchaînant les mauvaises critiques, Il était une fois en Amérique fut un désastre pour Sergio Leone, cinq ans avant son décès. Pourtant, aujourd’hui, ce film au budget de 30 millions de dollars n’en ayant rapporté que 5 au box-office est considéré comme un chef-d’œuvre culte.

Les Huit Salopards – Quentin Tarantino – 2015

Schmid Ranch (états-Unis)

Se déroulant en majorité dans une cabane perdue au fond des bois, pendant une tempête de neige, Les Huit Salopards fut tourné au Red Studios, au 846 North Cahuenga Boulevard à Hollywood. Les extérieurs enneigés étant situés au Schmid Ranch, 4553 County Road 60M dans l’état du Colorado, près de la ville de Telluride. Une région surplombée par le Wilson Peak dans les San Miguel Mountains. Là où John Wayne tournait la première version de True Grit en 1969. Fortement influencé par The Thing, de John Carpenter, Quentin Tarantino considère Les Huit Salopards comme son premier véritable film d’horreur. Ennio Morricone a remporté un Golden Globe et un Oscar pour sa musique.

Les Incorruptibles – Brian De Palma – 1987

Chicago Union Station (Chicago, états-Unis)

La fusillade la plus célèbre du film a lieu au niveau des escaliers de l’Union Station à Chicago. Une ville que Brian De Palma exploite très largement dans Les Incorruptibles, marchant lui-même sur les traces des véritables Eliot Ness, le policier incarné par Kevin Costner à l’écran, et Al Capone. Le célèbre gangster étant joué ici par Robert De Niro. Un acteur que Brian De Palma désirait absolument pour le rôle de Capone… S’il s’impose comme l’adaptation du livre éponyme signé par le véritable Eliot Ness, le film fait suite à la série télévisée diffusée entre 1959 et 1963.

U-Turn – Oliver Stone – 1997

Waldorf Café (Superior, états-Unis)

Bobby Cooper (Sean Penn) tombe en panne à proximité de la petite ville de Superior. Il confie sa voiture à un étrange garagiste (Billy Bob Thorton). Garage dont il ne reste rien aujourd’hui. Le café dans lequel il s’abrite en revanche, existe toujours. Cependant, impossible de s’y désaltérer. Et si la ville est toujours reconnaissable, plusieurs bâtiments ont subi les affres du temps et des éléments depuis la fin du tournage… U-Turn marqua le début de la brouille entre Sean Penn et le réalisateur Oliver Stone. Le premier ayant déclaré au sujet du second :  » je m’entends avec toutes sortes d’animaux, mais pas avec les porcs « .

Peur sur la ville – Henri Verneuil – 1975

Pont de Bir-Hakeim (Paris, France)

La scène est l’une des plus légendaires tournées sur ce pont. Lancé à la poursuite du truand Marcucci (Giovanni Cianfriglia), le commissaire Jean Letellier (Jean-Paul Belmondo) saute sur le toit d’un métro de la ligne 6. La séquence s’étend entre les stations Charles-de-Gaulle – étoile et Dupleix, et se déroule sur une rame MP73, mise en service quelques semaines seulement avant le tournage. La scène a été répétée d’abord lentement avant d’augmenter progressivement la vitesse pour parvenir jusqu’à 70 km/h. Sorti en salle le 9 avril 1975, le jour des 42 ans de Jean-Paul Belmondo, le film a réuni au total 4 millions de spectateurs.

Mon nom est Personne – Tonino Valerii – 1973

White Sands National Monument (états-Unis)

Site touristique majeur du Nouveau-Mexique aux états-Unis, le parc national de White Sands accueillit de multiples tournages de films dont Mon nom est Personne, le western culte avec Terence Hill, mis en musique par Ennio Morricone. Un endroit également visité par Clint Eastwood dans Pendez-les haut et court.

Le Clan des Siciliens – Henri Verneuil – 1969

Appartement des Malanese (Paris, France)

L’immeuble abrite les activités de la famille mafieuse Malanese. Dirigée par le patriarche Vittorio (Jean Gabin), elle loge à cette adresse où se trouve également son atelier. Il s’agit de l’unique film réunissant à l’écran les monstres sacrés Alain Delon, Lino Ventura et Jean Gabin. Pour écrire le scénario, Henri Verneuil a demandé conseil à José Giovanni, ancien truand, condamné à mort puis gracié, devenu ensuite romancier. Le réalisateur voulait ainsi rendre la plus crédible possible la libre adaptation du livre éponyme d’Auguste Le Breton publiée en 1967.

Pour une poignée de dollars – 1964, Et pour quelques dollars de plus – 1965, Le Bon, la Brute et le Truand – 1966 – Sergio Leone

Almeria Mini Hollywood, Espagne

Désireux d’économiser un maximum d’argent, Sergio Leone décide de tourner ses westerns en Espagne, dans la région d’Almeria. C’est ici qu’il emballe Pour une poignée de dollars, Et pour quelques dollars de plus et une partie du Bon, la Brute et le Truand. Le site, encore visible aujourd’hui, a été reconverti en parc d’attraction appelé Mini Hollywood… S’ils collaborèrent sur plusieurs films, contribuant chacun à la célébrité de l’autre, Clint Eastwood et Sergio Leone ont au début, bien eu du mal à s’entendre. Le premier ne parlait pas italien et le second ne connaissait que quelques mots en anglais. L’acteur n’a ainsi pas hésité à jouer de ce soucis de communication pour imposer ses propres dialogues dans certaines scènes.

Il était une fois dans l’Ouest – Sergio Leone – 1968

Monument Valley (états-Unis)

Les paysages majestueux de Monument Valley dans l’état de l’Arizona aux états-Unis font partie des lieux de tournage les plus emblématiques de ce western de légende. Il était une fois dans l’Ouest exploita également les décors du désert de Tabernas en Andalousie. Les intérieurs ayant été pour la majorité tournés aux studios Cinecitta à Rome en Italie. étrangement, le film, s’il remporta tous les suffrages en Europe, ne parvint pas dans un premier temps à fédérer le public aux états-Unis. Ennio Morricone composa la musique en amont afin de permettre à Sergio Leone de la faire écouter aux acteurs durant le tournage des scènes.

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L'avis de Fantrippers
Qualité du contenu

Intérêt pour les fans

Rapport qualité/prix

Par Anthony Thibault

mardi 7 juillet 2020

From the "Casimir generation", Anthony has kept (in addition to a passion for Goldorak) a taste for inventive images, experimentation and curiosity. Passionate about travel and pop culture, he co-founded Fantrippers with Nicolas Albert to share his passion with as many people as possible.

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