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Paris : Top 10 des lieux de tournage d’Amélie Poulain

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Le célèbre film de Jean-Pierre Jeunet, avec la non moins célèbre Audrey Tautou, est une œuvre emblématique du début du XXIe siècle. En plus d’avoir un scénario plein de vie, le film est un véritable hommage à Montmartre, mais aussi à Paris dans son ensemble. Voici une sélection de lieux à la fois marquants et incontour
Fiction/réalité : Le Fabuleux destin d'Amélie Poulain

Le Fabuleux destin d’Amélie Poulain à Paris

Amélie Poulain connaît un fabuleux destin dans ce film emblématique de Paris. Partez sur ses traces, avec cette sélection et le guide Paris des 1000 lieux cultes de films, séries, musiques, bd et romans.

1. Le Café des deux moulins

Amélie Poulain (Audrey Tautou) travaille comme serveuse au Café des deux moulins, devenu une icône du cinéma international depuis le film de Jean-Pierre Jeunet. Et pourtant, le réalisateur a dû insister auprès de l’ancien propriétaire pour pouvoir y poser ses caméras. Après avoir découvert l’endroit lors d’un déjeuner en octobre 1999, sa première demande est éconduite. À la tête de l’établissement depuis 1986, Claude Labbé ne souhaite pas imposer de chambardement aux autres commerces. Jean-Pierre Jeunet s’engage à tout faire pour déranger le moins possible : pas de tournages le week-end ni aux heures de livraison, pas de câbles sur le trottoir ni de camions de production dans la rue… Après avoir interrogé ses fidèles clients, quasiment tous favorables, Claude Labbé accepte. Il ne le regrettera pas. « J’ai vécu avec ce film une expérience unique et magnifique. Aujourd’hui, on vient des États-Unis pour visiter les Deux Moulins. Jean-Pierre Jeunet a su parfaitement retranscrire le charme des cafés parisiens et toute la poésie du quartier », déclare-t-il au moment de partir en retraite en 2002. Et ce lien avec l’œuvre est tellement fort qu’il décide de vendre son établissement, non pas au plus offrant, mais à celui « le plus à même de préserver le café d’Amélie. » Celui-ci perdure toujours et fait partie de l’attrait des lieux. La carte est entièrement tournée autour du film, avec des crèmes brûlées parmi les meilleures ventes, et les touristes défilent pour le photographier. Des années après le tournage, certains ont même demandé à Jean-Pierre Jeunet et Jodie Foster de s’écarter afin de ne pas se trouver sur leur cliché. Ils n’avaient reconnu ni le réalisateur ni l’actrice. Seul le comptoir à tabac, tenu par Georgette (Isabelle Nanty), n’existe plus aujourd’hui. Durant le tournage, il arrivait que les clients fumeurs supplient l’actrice de leur vendre des cigarettes. Plus qu’un simple café, un mythe !

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2. Lamarck-Caulaincourt

Dans toute sa bonté d’âme, Amélie Poulain offre à un non-voyant une visite commentée express de la rue Lamarck. Une fois celle-ci achevée, Amélie repart seule par les doubles escaliers de la sortie du métro de la rue Lamarck-Caulaincourt. C’est aussi ce métro qu’elle prend pour rattraper son amoureux. A voir donc !

Adresse : Lamarck-Caulaincourt, 75018 Paris

3. Le canal Saint-Martin

Dans une belle description d’Amélie (Audrey Tautou), le narrateur (André Dussolier) énumère tous les petits plaisirs que s’octroie la jeune femme. Elle se rend régulièrement sur le pont-écluse du Canal Saint-Martin pour y effectuer des ricochets. Cet édifice permet aux piétons de passer du quai de Valmy à la rue Bichat. En réalité, Audrey Tautou ne savait pas faire de ricochets et cette scène fut donc réalisée en image de synthèse en post-production.

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4. Notre Dame de Paris

C’est à la Cathédrale Notre-Dame que la petite Amélie Poulain (Flora Guiet) est emmenée par sa mère (Lorella Cravotta) tous les ans dans l’espoir que “le ciel lui donne un petit frère”. Malgré des cierges allumés, point de progéniture. Pire, à la sortie du célèbre lieu de culte, une touriste québécoise se suicide en se jetant du toit, tuant sur le coup madame Poulain. Débuté en 1163, la construction de cathédrale Notre-Dame de Paris dure 182 ans. Elle devient célèbre grâce au roman de Victor Hugo et se retrouve dans de nombreuses oeuvres de la pop-culture : dans des films (Paris brûle-t-il ?), dans des séries (Perception), dans des musiques (Belles of Paris des Beach Boys), dans des bandes dessinées (L’autoroute sauvage) ou dans des romans (Vango de Timothée de Fombelle). C’est l’un de monuments français les plus visités tous les ans. C’est en 1974 que Jean-Pierre Jeunet débute sa collection d’objets qui lui serviront pour les souvenirs d’Amélie.

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5. La station de métro Abbesses

Dans la station Abbesses presque désertée, Amélie Poulain (Audrey Tautou) est interpellée par les doux sons d’une chanson de Fréhel, Si tu n’étais pas là . Elle y rencontre pour la première fois, Nino Quincampoix (Mathieu Kassovitz). En réalité, la scène fut filmée Porte des Lilas, station de métro fantôme dédiée aux tournages.

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6. Au marché de la butte

Au marché de la butte, l’épicerie dans laquelle Lucien (Jamel Debbouze) est persécuté par son patron, Monsieur Collignon (Urbain Cancelier), n’a pas changé. Son propriétaire, Ali, a conservé les décors, dont la fameuse enseigne « Maison Collignon » et de nombreuses coupures de presse. Il est aussi possible d’y acheter des cartes postales du film. L’appartement d’Amélie Poulain se trouve juste au-dessus. On la voit y accéder en empruntant la porte se trouvant au numéro 58.

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7. Le Verre à pied

Raymond Dufayel (Serge Merlin) donne l’adresse du mystérieux propriétaire de la boîte à souvenirs découverte derrière la plinthe chez Amélie Poulain (Audrey Tautou). Très timide, la jeune femme invente un stratagème pour retrouver Dominique Bretodeau (Maurice Bénichou) : elle fait sonner un téléphone dans une cabine téléphone lorsqu’il passe. Elle ne répond pas et l’homme découvre alors l’objet de sa jeunesse. Quelques minutes plus tard, elle retrouve M. Bretodeau au Verre à pied. Il raconte au barman sa jolie histoire. Le verre à pied est une belle adresse dans le quartier de Montmartre. Son décor rétro fait d’un carrelage ancien, de vieilles tables et un poêle en fonte accueille les habitués et les touristes. Bon marché, sa carte est composé de plats de tradition française. Dans le film, Mathieu Kassovitz porte le nom de Nino Quincampoix mais ce n’est pas un hasard. C’est le nom du village où est enterré le cycliste Jacques Anquetil, grand adversaire de Federico Bahamontes dont se souvient Dominique Bretodeau lors de l’ouverture de sa boîte à souvenirs.

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8. Cinéma Studio 28

Parfois le vendredi soir, Amélie Poulain (Audrey Tautou) se rend seule au cinéma Studio 28 pour y regarder des films. Dans le noir, elle se retourne pour regarder les visages des autres spectateurs de la salle. Classée Art et Essai, cette salle de cinéma fut inauguré le 10 février 1928. Au départ, pour la musique, Jean-Pierre Jeunet voulait s’octroyer les services de Michael Nyman, compositeur de La leçon de piano. Mais cela n’a pas pu se faire. Par hasard, le cinéaste entend la musique de Yann Tiersen lors d’un trajet en voiture avec une de ses assistantes qui écoute une cassette. C’est un musicien proche du style de Nyman mais composant avec des instruments éclectiques. Il tombe alors amoureux de sa musique et rachète des droits sur ces compositions antérieurs pour son long-métrage. Yann Tiersen écrit alors le thème principal du film, La valse d’Amélie, enregistré dans des nombreuses variations tout au long du film.

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9. Au Clown de la république

Dans le magasin de déguisements aux vitrines alléchantes, Au clown de la République, Amélie Poulain (Audrey Tautou) cherche de quoi se grimer avant sa séance de photomaton. Elle trouve une costume de Zorro. Elle se prend en photo puis envoie une très jolie missive avec le cliché à Nino Quincampoix (Mathieu Kassovitz), son amoureux secret. Dans ce petit magasin du boulevard Saint-Martin, il est possible de ressentir les mêmes émotions que la jeune protagoniste devant tant d’articles. Cette boutique fut ouverte en 1900 et fait le bonheur des nombreux clients. A l’exception de deux brèves scènes, au téléphone au Sacré-Coeur et au Café des deux moulins, Amélie et Nino n’échangent pas une seule ligne de dialogue dans le film. 

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10. Piscine des Amiraux

Amélie Poulain : Immeuble et piscine des Amiraux (Architecte : Henri Sauvage) / CC-BY-SA-3.0,2.5,2.0,1.0 / Remi Mathis
Immeuble et piscine des Amiraux (Architecte : Henri Sauvage) / CC-BY-SA-3.0,2.5,2.0,1.0 / Remi Mathis

La piscine qui a servi de décor dans le film de Jean-Pierre Jeunet est maintenant classée monument historique. Elle fut fermée en 2015 pour cause de travaux, mais est désormais rouverte depuis le mois de novembre 2017 ! Allez donc faire quelques brasses dans cette splendide piscine au style Art Déco !

Adresse : 6 Rue Hermann-Lachapelle, 75018 Paris

Le conseil d'achat Fantrippers

Le guide Paris des 1000 lieux cultes de films, séries, musiques, bd et romans

Le guide Paris des 1000 lieux cultes de films, séries, musiques, bd et romans

Le guide le plus cool de Paris !

Le café d’Amélie Poulain, l’hôtel particulier de Intouchables, le club de jazz du final de La La Land, l’Hôtel du Nord de la mythique réplique d’Arletty “Atmosphère”, le cinéma d’A bout de souffle, le restaurant de Ratatouille, les quais de la Seine de Minuit à Paris, les lieux secrets du Da Vinci Code, l’épicerie de Janvier dans La Traversée de Paris, le pont d’Inception et de Peur sur la ville, les adresses des scènes spectaculaires de Mission Impossible 6, mais aussi des séries 10%, Engrenages, Le Bureau des Légendes, Sense8, Sex and The City, Gossip Girl…

Le Café de Flore d’Etienne Daho, l’hôtel de Jay-Z et Kanye West dans Nas in Paris, la station de métro du Poinçonneur des Lilas de Serge Gainsbourg, le pont Mirabeau de Serge Reggiani et Marc Lavoine, la gare de Lyon de Mc Solaar…

Les lieux évoqués dans les bandes dessinée Adèle Blanc-Sec, Largo Winch, Blake & Mortimer, Michel Vaillant…

Mais aussi dans les romans d’Ernest Hemingway, Victor Hugo, Leo Malet, Daniel Pennac, Marc Levy, Guillaume Musso…vous trouverez tous les lieux incontournables de la Pop Culture Parisienne dans ce nouveau guide.

L'avis de Fantrippers
Qualité du contenu

Intérêt pour les fans

Rapport qualité/prix

Par Damien Canteau

jeudi 25 janvier 2018

Passionné par l'Histoire, les animés, les Arts et la bande dessinée en particulier, Damien est le rédacteur en chef du site spécialisé dans le 9e art, Comixtrip.

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