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Les lieux de tournage de La Cité de la peur à Cannes et Nice

Film

La cité de la peur s’appelle en réalité Cannes. Partez sur les traces de vos héros préférés dans la ville phare du cinéma.

Cinéma des Arcades

77 Rue Félix Faure, 06400 Cannes

Quelques jours avant le Festival de Cannes, Odile Deray (Chantal Lauby) organise des séances de visionnages de Red is Dead pour des critiques cinématographiques dans cet établissement. Les projections sont un véritable désastre. Et plus encore lorsque le tueur débarque et éxécute la plupart des projectionnistes. Réalisé par Alain Berbérian, La Cité de la peur devait avoir un tout autre metteur en scène, Claude Berri. Ce dernier, à la lecture du scénario, a refusé, jugeant le film « un peu débile ».

Aéroport de Nice

Rue Costes et Bellonte, 06206 Nice

Les scènes de « l’aréoport » de Nice ont été tournées au mois de septembre, contrairement à ce que le film peut laisser penser. C’est notamment ici que Chantal Lauby déclame sa réplique culte à Alain Chabat « Non, je suis le pape et j’attends ma sœur ». Une réplique qu’elle redonna dans l’épisode 53 de la série Bref. Le générique final du long métrage est à l’instar du film, truffé de références pop culture et de diverses blagues. Par exemple, Peter Parker et Bruce Wayne, respectivement les alter ego de Spider-Man et Batman, y figurent, tout comme un certain « Tom Crouze » qui aurait été coupé au montage.

Carrefour du « jetez-moi ici »

68 Rue d’Antibes, 06405 Cannes

Odile Deray demande à Serge Karamazov (Alain Chabat) de la « jeter ici », ce qu’il s’empresse de faire, avant de tourner violemment dans la rue des états-Unis avec sa « Reneault Safrane édition Palme d’or ». Le film et ses répliques cultes ont énormément influencé la pop culture. Dans la version française du jeu vidéo Red Dead Redemption, de nombreux trophées portent le nom de répliques, comme celui du poker menteur « Tu bluffes, Martoni » . Terminer le jeu à 100% permet de remporter le « Red is Dead », titre du long métrage fictif dans La Cité de la peur.

Hôtel Martinez

73 Boulevard de la Croisette, 06400 Cannes

Pendant leur séjour à Cannes, Serge Karamazov et Simon Jérémi (Dominique Farrugia) séjournent dans cet hôtel de la Croisette. Le nom d’Odile Deray ferait référence à Gilles de Rais (1405-1440), l’un des premiers tueurs en série de l’histoire française, ainsi qu’à l’île de Ré. Gilles de Rais a été, comme beaucoup d’autres personnages historiques, associé à la création du personnage de Barbe Bleue. Charles Perrault se serait en effet inspiré de l’ancien baron.

Palais des Festivals et des Congrès de Cannes

1 Boulevard de la Croisette, 06400 Cannes

En plein Festival de Cannes, normal d’apercevoir ce bâtiment conçu spécialement pour ces événements. Un autre meurtre a lieu durant une projection et l’on voit le tueur s’enfuir depuis le bâtiment. Serge Karamazov se lance alors à sa poursuite, mal en point. Plus tard, le bâtiment accueille le Festival dont la fameuse montée du tapis rouge avec 800 figurants à l’appui, la légendaire représentation de la Carioca et enfin « l’arrestation » du tueur, émile (Sam Karmann). à l’occasion des 25 ans du film, en 2019, Alain Chabat et Gérard Darmon ont rejoué, par surprise, la scène de la Carioca lors de la projection du film en plein air.

Promenade Robert Favre le Bret

Promenade Robert Favre le Bret, Cannes

C’est sur cette promenade cannoise, puis le long de la plage, que Serge poursuit le tueur et notamment se confronte à une sans domicile fixe, des joggeurs et ces « cons de mimes » dans ce qui ressemble à une course-poursuite motorisée. Celle-ci se termine lorsque Serge fonce dans un stand de souvenirs. La Cité de la peur parodie de nombreux films pour ses gags. Par exemple Terminator, lorsque quelqu’un frappe à la porte et qu’Odile Deray le dirige vers Sarah Connor, la porte d’à côté ou encore Basic Instinct lors de l’interrogatoire d’Odile Deray face au commissaire Bialès.

Impasse (fictive)

29 Rue Jean Joseph Méro, 06400 Cannes

En pleine course-poursuite, le tueur se trouve obligé de reculer après avoir pénétré par erreur dans une impasse. Dans la réalité, il ne s’agit pas du tout d’une voie sans issue, un panneau signalétique et un mur ont été érigés pour les besoins du film. Si Serge Karamazov réplique de nombreuses fois « aucun lien, je suis fils unique » lorsqu’il se présente, c’est en référence au dernier roman de l’écrivain russe Fiodor Dostoïevski, Les Frères Karamazov, adapté à de nombreuses reprises au cinéma, à la télévision, au théâtre ainsi qu’en ballet.

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L'avis de Fantrippers
Qualité du contenu

Intérêt pour les fans

Rapport qualité/prix

Par Anthony Thibault

vendredi 27 mars 2020

From the "Casimir generation", Anthony has kept (in addition to a passion for Goldorak) a taste for inventive images, experimentation and curiosity. Passionate about travel and pop culture, he co-founded Fantrippers with Nicolas Albert to share his passion with as many people as possible.

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