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Les lieux de tournage des plus gros succès au box office français

Film

Titanic (James Cameron – 1997)

Avec ces 20.758.841 spectateurs, c’est le plus gros succès cinématographique en France. Le film de James Cameron relate l’histoire du naufrage du Titanic par le prisme de Rose Calvert (Gloria Stuart), survivante de la tragédie. Après avoir vu un dessin d’elle sur l’écran de sa télévision, elle contacte Brock Lovett (Bill Paxton), le coordonateur des fouilles de l’épave. Elle commence alors à lui raconter son histoire et sa rencontre avec Jack Dawson (Leonardo diCaprio).

La salle des machines

Jeremiah O’Brien, Pier 45, Fisherman’s Wharf, San Francisco, CA 94133, états-Unis

Si pour les scènes d’ouverture de l’épave du Titanic, James Cameron filma dans un mini sous-marin à 3700 m de profondeur, il fit construire une réplique à l’échelle 1 pour les séquences sur le navire.

Il tourna aussi certaines intérieures en piscine à la Belmont Olympic Pool (4000 E Olympic Plaza, Long Beach, Californie), en studios ainsi que sur le Jeremiah O’Brien. La salle des machines de ce navire militaire servit ainsi de décors pour celles du Titanic.

Bienvenue chez les Ch’tis (Dany Boon – 2008)

Dépassant lui aussi les 20 millions d’entrées au cinéma, Bienvenue chez les Ch’tis fut la comédie et le film de l’année 2008. Dany Boon raconte les péripéties de Philippe Abrams (Kad Merad), employé de la Poste, obligé de quitter Marseille pour le nord de la France après sa mutation.

Le long métrage fut tourné quasiment uniquement à Bergues, une ville du Nord-Pas-de-Calais.

Le beffroi de Bergues

5 Rue Lamartine, 59380 Bergues, France

C’est du haut de ce Beffroi qu’Antoine (Dany Boon) demande Annabelle (Anne Marivin) en mariage, en jouant un air de musique sur son orgue et en déployant une banderole sur laquelle est écrit  » Annabelle Je t’m épouse moi biloute « .

Attraction la plus célèbre de la ville, ce beffroi fut construit à partir du XIIIe siècle. Il fut reconstruit au XIVe et XVIe siècles avant d’être inscrit au Patrimoine des monuments historiques en 1840. Le réalisateur français voulut auditionner des candidats pour la figuration. Les équipes techniques virent alors arriver plus de 1000 habitant.e.s de la région, beaucoup plus qu’elles ne l’espéraient.

Intouchables (Olivier Nakache et Eric Toledano – 2011)

Deuxième comédie française en nombre de spectateurs (19.490.688), Intouchables met en scène la rencontre improbable de deux mondes. Celui de Philippe (François Cluzet), riche homme d’affaires tétraplégique et Driss (Omar Sy), son nouvel auxiliaire de vie.

Si quelques scènes furent tournées à Cabourg ou aux Saisies, la majeure partie de l’histoire le fut à Paris, comme l’a montré notre Guide Fantrippers Paris

La maison de Philippe

L’hôtel d’Avaray,85 Rue de Grenelle, 75007 Paris

Le bel hôtel particulier dans lequel réside Philippe se trouve souvent caché derrière son imposant portail en bois. Construit entre 1718 et 1723, l’hôtel d’Avaray abrite depuis 1920 l’ambassade des Pays-Bas. Celle-ci le loue parfois pour des tournages et les fonds récoltés ainsi sont réinvestis dans des projets culturels. Si dans le film, on distingue nettement une plaque indiquant le numéro 143, il se trouve bien au 85. Il est possible pour le grand public de le visiter une fois par an, en septembre lors des Journées européennes du patrimoine.

La grande vadrouille (Gérard Oury – 1966)

Jusqu’à la sortie de Titanic en salle, La grande vadrouille fut longtemps numéro 1 du box-office. Pendant 31 ans, nul autre film ne le fit tomber de son piédestal. Avec ses 17.267.607 entrées, il ne fut délogé du podium qu’à l’arrivée d’Intouchables. Si le nombre de spectateurs est important, que dire des chiffres vertigineux des diffusions à la télévision ? Avec plus de 20 passages, le film a attiré 6,3 millions de téléspectateurs lors de sa rediffusion en 2017 et plus de 5 millions en 2020.

L’opéra Garnier

Opéra Garnier, 8 Rue Scribe, 75009 Paris, France

Le soldat anglais MacIntosh atterrit en parachute sur le toit de l’Opéra, dont le chef d’orchestre est Stanislas Lefort (Louis de Funès). Les scènes furent tournées en juillet, date de la fermeture annuelle de l’Opéra pour ne pas gêner le fonctionnement de l’établissement. C’était la première fois qu’un film était tourné à l’Opéra Garnier. Cela a été rendu possible grâce à l’autorisation spéciale du ministre de la Culture, André Malraux, et du directeur de l’époque, Georges Auric. Ce dernier composa la musique du film.

Afin d’incarner parfaitement son personnage, Louis de Funès a répété durant trois mois la gestuelle du chef d’orchestre pour une crédibilité parfaite. Si l’on voit les personnages s’échapper en barque par un lac souterrain se trouvant sous le bâtiment, cela n’aurait pas été possible dans la réalité. Il existe tout de même un immense réservoir d’eau sous l’édifice pour lutter contre la pression des infiltrations souterraines et servant également de réserve d’eau pour les pompiers.

Il était une fois dans l’Ouest (Sergio Leone – 1968)

Western par excellence, Il était une fois dans l’Ouest est un chef-d’oeuvre du 7e art. Claudia Cardinal, Charles Bronson, Henry Fonda et Jason Robards, dirigés par Sergio Leone et la musique d’Ennio Morricone, tous ces ingrédients ne pouvaient que donner un film mythique. En France, ils furent 14.862.764 spectateurs à se déplacer au cinéma pour le voir. Si le casting, la musique et le scénario étaient de grande classe, que dire des décors ?

La maison de bois de Jill

Fort Bravo, 04200 Tabernas, Almería, Espagne

Jill (Claudia Cardinal), ancienne prostituée, habite une maison de bois à Sweetwater, une toute petite bourgade, non loin de Monument Valley. Si le décor semble en tout point de cette région des Etats-Unis, il n’en n’est rien. Il s’agit de Fort Bravo, un lieu construit de toute pièce en Espagne.

Depuis 1963, Sergio Leone est un habitué du désert de Tabernas à 30 km au nord d’Almeria. Avec ses associés, il a fait construire ce village sur l’un de ses plateaux. Avant Il était une fois dans l’Ouest, il y tourne Pour une poignée de dollars, Et pour quelques dollars de plus ou encore Le bon, la brute et le truand.

Bien connu des réalisateurs depuis les années 1950, le désert de Tabernas a servi de décors notamment à Un taxi pour Tobrouk ou encore Lawrence d’Arabie (lien article). Avec ses 12.000 hectares protégés, il offre une infinité de possibilités de tournage. Ses canyons et sa végétation rase ressemblent beaucoup à ceux de l’Arizona, aux états-Unis, même s’ils sont moins hauts que ceux américains – seulement cinq mètres – les angles de caméra peuvent néanmoins accentuer leur profondeur. Ajoutez à cela, un taux d’ensoleillement maximum dans l’année, et l’on obtient un décor dignes des westerns américains.

Avatar (James Cameron – 2009)

Dans cette liste des dix films les plus vus dans les salles obscures, figure un second film de James Cameron, Avatar. En additionnant les entrées d’Avatar (14.677.888) avec celles de Titanic, le réalisateur a attiré plus de 35 millions de spectateurs français au cinéma. Un record en seulement deux films !

ZhangJiaJie

Hunan, Chine

Difficile de trouver un lieu existant ayant servi de décor pour Avatar. La quasi totalité du film a été tourné en studio à Los Angeles ou Wellington en Nouvelle-Zélande. Par un système technique révolutionnaire, James Cameron pouvait ensuite incruster ses personnages dans des lieux idylliques, réalisés en post-production. Par des capteurs sur leurs costumes, leurs mouvements étaient ensuite intégrés aux décors.

Pour la forêt suspendue comme flottante dans les airs, les équipes du long métrage se sont inspirées de celles de la montagne Hallelujah à ZhangJiaJie en Chine. Ce parc forestier national s’étend sur plus de 130 km2. Classé au patrimoine mondiale de l’Unesco depuis 1992, il abrite des variétés d’arbres très rares et une immense faune sauvage, dont la panthère longibande, en voie d’extinction.

Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre (Alain Chabat – 2002)

Pour une première, c’est une vraie réussite. Alain Chabat s’est attaqué à l’adaptation en film de la bande dessinée Astérix. Et le moins que nous puissions dire, c’est qu’il s’agit de la meilleure déclinaison des aventures des irréductibles gaulois imaginés par René Goscinny et Albert Uderzo. Le public nombreux ne s’est d’ailleurs pas trompé en allant voir le long métrage. Ils étaient 14.559.509. Dans le monde, plus de 24 millions de spectateurs l’ont vu au cinéma.

Studios Atlas

Ouarzazate 45000, Maroc

L’entièreté d’Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre fut filmée dans les Studios Atlas à Ouarzazate au Maroc, sous une chaleur de plomb. Créés en 1983, ils ont accueillis les tournages du Diamant du Nil en 1985, Tuer n’est pas jouer en 1987, La momie en 1999 et Gladiator en 2000. Après le film d’Alain Chabat, ils servirent de décors à Kingdom of Heaven, Babel, Game of Thrones ou encore Atlantis.

Situés à trois kilomètres de la cité marocaine, ils peuvent se visiter moyennant la somme de 30 dirhams (soit 2.70 €). Les décors des films sont encore visibles, dont notamment le palais de Cléopâtre (Monica Bellucci) ou encore la petite ville où se rencontrent Amonbofis (Gérard Darmon) et Nexusis (Edouard Montoute) pour préparer leurs actions contre Numérobis (Jamel Debbouze), Astérix (Christian Clavier), Obélix (Gérard Depardieu) et Panoramix (Claude Rich).

Les 10 commandements (Cecil B. DeMille – 1956)

C’est le film le plus ancien des 10 longs métrages ayant fait le plus d’entrées en France. Il a réuni 14.229.745 spectateurs. Tous se souviennent de la scène mythique où Moïse ouvre les eaux du Nil, un exploit technique pour l’époque.

Monastère Sainte-Catherine sur le Mont Sinaï

South Sinai Governorate, égypte

Moïse aurait reçu les Tables de la loi dans ce monastère situé au pied du Mont Sinaï en Egypte. Cecil B. DeMille a reconstitué ce moment biblique dans le lieu même. Plus ancien couvent chrétien du monde, il fut construit sous l’ordre de l’empereur Justinien au VIe siècle. Sa bibliothèque renferme des trésors. Elle est la plus ancienne du monde chrétien et possède la deuxième plus grande collection de manuscrits enluminés au monde.

Avec un budget de 13 millions de dollars, un record pour l’époque, Les 10 commandements fut tourné en grande partie dans les studios Paramount à Los Angeles, ainsi qu’à Monument Valley, dans le parc de Red Rock Canyon en Californie, mais également à Louxor, Abu Rudeis et Abu Ruwash en Egypte pour les prises extérieures. Film le plus lucratif de l’année 1956 (122.7 millions de dollars), la Paramount accorda un budget quasi illimité au réalisateur lors de son écriture de trois ans et du tournage de sept mois. Le film nécessita 100.000 accessoires et 10.000 figurants.

Ben Hur (William Wyler – 1960)

Ben Hur est le péplum le plus vu en France au cinéma avec 13.826.124 spectateurs. William Wyler avait choisi Charlton Heston, un acteur très connu et ayant aussi joué dans Les 10 commandements, quatre ans auparavant. Les séquences cultes de la crucifixion du Christ, la bataille navale mais surtout la course de chars ont marqué toute une génération.

La bataille navale

Nettuno 00048, Rome, Italie

Après avoir sauvé la vie du consul Quintus Arrius (Jack Hawkins), Judah Ben Hur obtient sa liberté. Il n’est plus esclave. La bataille navale de cette longue séquence fut tourné à Nettuno, une ville sur la côte tyrrhénienne dans le Latium près de Rome. Cette cité balnéaire est connue pour ses remparts médiévaux ainsi que pour son Forte Sangallo datant de 1501.

Les autres scènes de Ben Hur furent tournée aux studios de la Cinecitta à Rome pendant neuf mois. Fondés en 1937, ce vaste ensemble de 16 plateaux s’étend sur 60 hectares.

La séquence culte de la course de chars nécessita cinq mois de préparation et 78 jours de tournage ! Représentant le cirque d’Antioche, la piste mesurait 1400 m et sa surface s’étendait sur 8 hectares. Les pilotes devaient tourner autour de statues hautes de 26 m. Les gradins pouvaient accueillir entre 6.000 et 15.000 spectateurs.

Les visiteurs (Jean-Marie Poiré – 1993)

Jacquouille (Christian Clavier) et Godefroy de Montmirail (Jean Reno) ont vécu trois aventures entre 1993 et 2016. La première fut suivie au cinéma par 13.782.991 spectateurs. Elle est ainsi le cinquième film français du classement au box-office dans notre pays.

Le château de Montmirail

Château d’Ermenonville, 6 Rue Souville, 60950 Ermenonville, France

Le château comtal de Carcassonne a servi de décor pour les séquences à l’époque médiévale et celui d’Ermenonville accueillit les équipes de tournage pour celles à l’époque contemporaine.

Jean-Marie Poiré et ses équipes techniques se sont aussi rendus dans d’autres lieux en France pour tourner Les visiteurs (lien fanspots du film), notamment à la chapelle de l’abbaye royale de Chaalis pour la scène où Jacquouille cache les bijoux, au Courtepaille de Cergy pour la rencontre avec Ginette, à l’église Saint-Martin à Thoiry pour l’entrée à cheval de Godefroy, au bowling du stadium de Saint-Gratien pour la partie entre Ginette et Jacquouille, au Palais du roi de Rome à Rambouillet pour tourner les scènes autour de Ferdinand Eusèbe ou encore 6 rue des vignettes à Thoiry pour la maison de Béatrice (Valérie Lemercier, lauréate du César du meilleure second rôle féminin en 1994 pour son double rôle de Frénégonde et Béatrice).

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L'avis de Fantrippers
Qualité du contenu

Intérêt pour les fans

Rapport qualité/prix

Par Anthony Thibault

jeudi 9 avril 2020

From the "Casimir generation", Anthony has kept (in addition to a passion for Goldorak) a taste for inventive images, experimentation and curiosity. Passionate about travel and pop culture, he co-founded Fantrippers with Nicolas Albert to share his passion with as many people as possible.

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