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Tour de Londres

BD La marque jaune Edgar P. Jacobs (1956)
La couronne impériale vient d'être dérobée dans la Tour de Londres ! Le coupable ? Un individu insaisissable surnommé la Marque Jaune. Francis Blake, le capitaine du MI5 fait alors immédiatement appel au professeur Philip Mortimer... Une enquête palpitante dans la capitale britannique.
Tour de Londres
Tour de Londres - Crédit : Bob Collowan, CC BY-SA 3.0 , via Wikimedia Commons

« Londres tremble sous les méfaits accomplis par « La Marque Jaune », un malfaiteur d’une force et d’une habileté sans commune mesure avec un être humain !« 

La Marque jaune, Edgar P. Jacobs

Blake & Mortimer, un duo choc du journal de Tintin

L’histoire de Blake & Mortimer débute en Belgique, entre les pages du magazine Bravo, où Edgar P. Jacobs publie Le Rayon U. Si les personnages Philip Mortimer et Francis Blake n’y figurent pas, les thématiques abordées et l’inclinaison de l’écriture annoncent le début de la saga des deux célèbres enquêteurs.

C’est en 1946, dans le Journal de Tintin, que Jacobs leur donne naissance avec Le Secret de l’Espadon, une histoire plus tard publiée sous le format album en 1950. Le suivant, Le Mystère de la Grande Pyramide fait les beaux jours des fans déjà nombreux, entre mars 1950 et mai 1952, toujours dans la revue, avant d’atterrir en librairie en 1954.

De M le maudit à La marque jaune

En août 1953, le premier épisode de La Marque Jaune assoit définitivement Blake & Mortimer parmi les personnages les plus fascinants de la bande dessinée belge. Un album remarquable à bien des niveaux, notamment car l’artiste y dessine pour la première fois des images entièrement monochromes.

Une façon pour Edgar P. Jacobs de payer son tribut au cinéma expressionniste des années 1920 qu’il adore, mais aussi à des œuvres comme M le maudit, à laquelle la fameuse signature du voleur que les héros pourchassent fait évidemment référence.

La Tour de Londres théâtre du vol du siècle

Plus ouvertement fantastique que d’autres histoires comme L’Affaire du collier, par exemple, La Marque Jaune donne l’occasion à l’auteur d’explorer quelques-uns des lieux les plus emblématiques de Londres, comme la gare de King’s Cross et bien sûr la Tour de Londres. Là où le voleur s’introduit pour s’emparer de la Couronne impériale…

Cette forteresse où sont conservés les joyaux de la Couronne britannique est le lieu idéal pour faire débuter un polar dont seul Edgar P. Jacobs a le secret.

L’ancien baryton professionnel, puis plus tard assistant d’Hergé, imagine une course-poursuite entre le mystérieux M de la la Marque jaune et le duo de détectives.

7

La Tour de Londres est protégée par 7 grands corbeaux domestiqués (Munin, Jubilee, Gripp, Harris, Rocky, Erin et Merlina).

La marque jaune, Les aventures de Blake et Mortimer d'Edgar P. Jacobs (Blake et Mortimer Editions)
La marque jaune, Les aventures de Blake et Mortimer d’Edgar P. Jacobs (Blake et Mortimer Editions)
La marque jaune, Les aventures de Blake et Mortimer d'Edgar P. Jacobs (Blake et Mortimer Editions)
La marque jaune, Les aventures de Blake et Mortimer d’Edgar P. Jacobs (Blake et Mortimer Editions)

Tour de Londres

La Tour de Londres est une forteresse historique située sur la rive nord de la Tamise, à proximité du Tower Bridge.

La fondation de la Tour de Londres date de 1066. Un monument commandité par Guillaume le Conquérant dans le cadre de la conquête normande de l’Angleterre, sans cesse agrémenté de nouveaux éléments au fil des ans. L’un des plus spectaculaires est la Tour Blanche, une véritable forteresse exploitée en tant que prison mais aussi comme résidence royale. Les remparts et la douve protègent le bâtiment des attaques extérieures. Bien des années plus tard, après avoir subi plusieurs assauts, la Tour de Londres est utilisée par la Royal Mint, une agence chargée de frapper la monnaie du royaume, puis comme un écrin pour les joyaux de la couronne, que l’on y retrouve toujours aujourd’hui. Célèbre pour avoir occupé la fonction de prison, redoutée et redoutable, la Tour de Londres s’est depuis rachetée une conduite. Son ouverture au public date de la fin des rénovations des dégâts causés par les bombardements pendant le Blitz en 1940 et 1941. Un incontournable classé à l’UNESCO où se pressent tous les ans plusieurs millions de visiteurs. Jusqu’à présent, aucun d’entre-eux n’a osé, ne serait-ce que par la pensée, à dérober les bijoux de la Reine.

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Fanspots Stories Londres

Fanspots Stories Londres

Fanspots Stories Londres, ce sont des images légendaires de films, séries, musiques, bandes dessinées ou romans.
Des lieux souvent anonymes devenus mondialement célèbres grâce à la pop culture au point d’être aujourd’hui indissociables des œuvres auxquelles ils ont servi de décors.

Découvrez les secrets des lieux cultes des plus grands chefs-d’œuvre de la pop culture à Londres !

Cosmopolite, bouillonnante et galvanisante, Londres offre aux créateurs un terrain d’inspiration où il n’y a qu’à puiser. La culture s’est rapidement emparée de Londres pour en faire son terrain de jeu. Réalisateurs et scénaristes, romanciers et dessinateurs, musiciens et compositeurs, ils sont nombreux à être nés dans la capitale anglaise où à y avoir posé leurs valises pour exploiter sa magnificence et ainsi continuer à écrire sa légende. Ce sont les secrets de cent de ces lieux que révèle ce deuxième volume de la collection Fanspots Stories.

Le saviez-vous ?

Savez-vous que le légendaire album Abbey Road aurait dû s’appeler Everest mais les Beatles n’ont pas voulu se faire photographier au pied de l’Himalaya et optèrent pour la simplicité en restant à domicile ; que les Rolling Stones ont refusé à Bill Wyman, leur ancien bassiste, que son restaurant se nomme Satisfaction ; que l’introduction de 28 jours plus tard, dans une ville de Londres désertée, a été tournée sans aucun effets-spéciaux ; que le ballon en forme de cochon que l’on voit sur la pochette de l’album Animals de Pink Floyd provoqua une interruption du trafic aérien ; que Bob Dylan enregistra à Londres le premier clip vidéo de l’histoire de la musique : que John Landis obtint l’autorisation de filmer Le Loup-Garou de Londres dans la capitale britannique après avoir organisé une projection des Blues Brothers pour 300 membres des forces de police ; que la série Sherlock n’a jamais été tournée à Baker Street ; que l’ours Paddington trouve ses origines au pied d’un sapin de Noël ; ou encore que Le Portrait de Dorian Gray fit un scandale à sa sortie et devint la cible de la censure ?

Fanspots Stories Londres, c’est aussi

L’appartement de Bridget Jones, la librairie de Coup de foudre à Notting Hill, le quai 9 3⁄4 d’Harry Potter, le MI6 de James Bond, la boutique Kingsman, l’appartement de John Steed dans Chapeau melon et bottes de cuir, le quartier général de UNIT de Doctor Who, le parc londonien de Sense8, le cimetière de Back to Black d’Amy Winehouse, l’adresse de la pochette de Ziggy Stardust and the spiders from Mars de David Bowie, le pub de From Hell, le repaire de La Ligue des gentlemen extraordinaires, le cimetière de Dracula, la gare de la Guerre des mondes, le 21 Baker Street de Sherlock Holmes

Réalisé par une équipe de spécialistes de la pop culture et agrémenté par de nombreuses anecdotes, Fanspots Stories Londres raconte bien plus qu’une histoire : il s’agit de quelques-unes des histoires les plus fascinantes de la pop culture.

L'avis de Fantrippers
Qualité du contenu

Intérêt pour les fans

Rapport qualité/prix

Découvrez tous les lieux de La marque jaune sur notre carte


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Par Gilles Rolland

jeudi 9 mars 2023

Passionné de cinéma, de rock and roll, de séries TV et de littérature. Rédacteur de presse et auteur des livres Le Heavy Metal au cinéma, Paroles de fans Guns N' Roses, Paroles de fans Rammstein et Welcome to my Jungle : 100 albums rock et autres anecdotes dépareillées. Adore également voyager à la recherche des lieux les plus emblématiques de la pop culture.

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