Fanspot
Quartier chaud
« Le soir venu, un mélange de péripatéticiennes et de gigolos remplace les coursiers et les commençants diurnes et un parfum de calme libertin sature l’atmosphère. »
Herbsaint Sazerac (Owen Wilson)
Difficile aujourd’hui de reconnaître la rue du Père Deval tant Wes Anderson l’a profondément transformée pour les besoins de son film. Néanmoins, les escaliers et les murailles sont encore là, avec un ou deux graffitis en prime. Il s’agit de l’un des nombreux endroits que le cinéaste a utilisé pour les besoins de son ambitieux tournage à Angoulême, en y incorporant des éléments en post-production.
The French Dispatch a représenté un grand défi pour toutes les personnes impliquées dans sa fabrication. Kevin Timon Hill, le directeur artistique, se livrait à ce sujet dans les colonnes du site Vice : “Wes prête une attention particulière à tous les éléments qui font partie d’un plateau de tournage. Rien n’apparaît à l’écran qui n’ait pas tout d’abord été examiné. Il peut également y avoir une référence précise, des règles à suivre, une couleur spécifique qui ensemble, contribuent à cette patine “livre de contes”. J’ai pour habitude de passer en revue le programme de la journée lorsque je travaille et je me demande alors si toutes les idées nourrissent la dynamique d’ensemble, s’il faut les conserver ou les jeter, avant même d’envoyer le tout à Wes.”
De son côté, Rena DeAngelo, la responsable des costumes, se souvenait, toujours pour Vice : “Je pensais qu’Angoulême représenterait un véritable cauchemar logistique vu que la ville se situe à cinq heures de route de Paris. Mais grâce à mes assistants locaux, ce ne fut pas le cas. La ville elle-même est une source d’inspiration. Son architecture exprimait tout ce que le scénario décrivait, avec des routes et des escaliers sinueux et vallonnés. Angoulême représentait la version parfaite du Paris que Wes cherchait à croquer à l’écran.”
900 habitants de la ville ont été embauchés par la production pour faire de la figuration dans The French Dispatch.
34 Rue du Père Deval
Cette charmante ruelle du centre-ville d’Angoulême se démarque notamment grâce à son petit escalier en coude.
Proche de sites comme la préfecture de la Charente, le musée et la cathédrale Saint-Pierre, la rue du Père Deval se démarque également par cette curieuse porte bleue située au numéro 34. Au beau milieu du quartier Saint-Gelais, elle voit transiter tous les jours des locaux et des touristes. Ces derniers ne manquant pas d’apprécier son caractère intimiste. Elle tient de plus un rôle dans The French Dispatch, le dixième long métrage de Wes Anderson.
Le conseil d'achat Fantrippers
Intégrale Ric Hochet - Tome 16
Résumé de l’éditeur : Notre détective préféré aurait-il enfin trouvé un adversaire à sa mesure ? Sinister est un super-criminel qui connaît un peu trop bien la famille Hochet. Après avoir fait disparaître Richard, le père, il s’attaque carrément à Ric qu’il entraîne avec lui dans les limbes de l’au-delà. Mais les cadavres ne refont pas surface un album plus tard pour s’attaquer au marché de l’art… En prime, notre héros devra défendre le FIBD d’Angoulême contre un tueur mystérieux ! Autant de mystères bien embrouillés, qui font le succès de «Ric Hochet» depuis tant d’années…
Cet ouvrage est composé des titres suivants :
- «La Main de la Mort»
- «Crime sur Internet»
- «Le Jeu de la Potence»
- «BD Meurtres»
Qualité du contenu
Intérêt pour les fans
Rapport qualité/prix
Découvrez tous les lieux de The French Dispatch sur notre carte
Par Gilles Rolland
Passionné de cinéma, de rock and roll, de séries TV et de littérature. Rédacteur de presse et auteur des livres Le Heavy Metal au cinéma, Paroles de fans Guns N' Roses, Paroles de fans Rammstein et Welcome to my Jungle : 100 albums rock et autres anecdotes dépareillées. Adore également voyager à la recherche des lieux les plus emblématiques de la pop culture.