Fanspot
Maison des Lennon
« Hey Jude, don’t make it bad.
Paroles de Hey Jude des Beatles
Take a sad song and make it better.
Remember to let her into your heart,
Then you can start to make it better. »
Nous sommes au printemps 1968. Les quatre garçons dans le vent sont encore auréolés du succès de leurs précédents albums tels que Help! ou encore Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band. Mais le couple de John Lennon et sa femme Cynthia bat de l’aile. John Lennon a en effet trouvé une nouvelle muse en la personne de Yoko Ono et quitte Cynthia. Leur divorce impacte malheureusement leur jeune fils Julian.
Paul McCartney à la maison des Lennon
La situation change donc du tout au tout pour John Lennon. Cynthia devient persona non grata. Mais tous ne sont pas du même avis. Paul McCartney sait ce que Cynthia traverse puisque lui-même vient d’être quitté par sa petite amie de longue date. Il affectionne également tout particulièrement le jeune Julian. Il décide alors de leur rendre visite un après-midi à leur maison de Kenwood. Sur la route, Paul McCartney réfléchit à ce qu’il va bien pouvoir dire à Julian pour lui remonter le moral. Sur place, Cynthia est surprise d’apercevoir Paul. Ils plaisantent même sur le fait qu’ils devraient même se marier.
Après avoir passé un long moment dans la maison des Lennon, que Cynthia ne pourra pas garder bien longtemps, Paul McCartney repart. Et sur le trajet du retour, après avoir réconforter du mieux possible Julian, il compose Hey Jules. « Julian, ne le prends pas mal, prends une chanson triste et rends-la meilleure. Hé, essaye de t’arranger avec cette terrible histoire. ». Paul McCartney sait alors qu’il tient quelque chose. Toutefois, il décide de changer le nom de Jules en Jude. D’abord pour dissimuler à John Lennon le véritable sens de la chanson, mais aussi parce que Jude sonnait mieux. Fan du film Oklahoma !, il fait ainsi référence au personnage de Jud interprété par Rod Steiger.
Une amitié sincère
Lorsque le titre sort, Julian Lennon n’ignore pas qu’il est le Jude de la chanson. Il devra attendre 1987 pour en avoir la certitude, mais le jeune homme n’est pas dupe. De plus, la complicité entre le Beatle et le garçon est sincère. « On était souvent ensemble, Paul et moi. Nous étions vraiment très amis, et il me semble qu’il y a beaucoup plus de photos de cette époque où on nous voit jouer tous les deux, que de photos de moi avec mon papa. ». Et si des doutes pouvaient encore subsister, Julian Lennon, également auteur-compositeur-interprète, a sorti un album en 2022 intitulé Jude.
Ce petit tour à la maison des Lennon, pour réconforter une mère et son enfant après ce coup dur, a donné naissance à ce titre, encore aujourd’hui inscrit dans les plus grandes chansons du monde.
Le manuscrit de Hey Jude a été mis aux enchères chez Christie’s en 2002. Il a été estimé a 116.000 £.
John Lennons Kenwood Estate
Situé sur le domaine de St George’s Hill dans le Surrey, Kenwood est une maison célèbre pour avoir appartenu au Beatle John Lennon.
En 1913, l’architecte TA Allen conçoit la somptueuse demeure au style Tudor, alors dénommé The Brown House. Une résidence à l’origine commandé par Norman H. Johnson, homme d’affaires local.
En 1964, John Lennon achète cette maison, rebaptisée alors Kenwood, et procède a de multiples rénovations. Après son divorce avec Cynthia Lennon, le Beatle met en vente la demeure en 1968. Bill Martin, auteur-compositeur rachète les lieux pour l’équivalent de 740.000 £.
Depuis, les propriétaires s’enchaînent, la maison restant parfois plusieurs années sans véritables détenteurs. Et sa célébrité n’est pas un atout selon les agents immobiliers.
Le conseil d'achat Fantrippers
Carte TOKYO des 100 lieux cultes
Tokyo comme vous ne l’avez jamais vue. Sauf à travers les légendaires héros et héroïnes de la pop culture ! Sortez des sentiers battus et découvrez la ville d’Hayao Miyazaki grâce à vos films, séries, musiques, bd, romans et jeux vidéo préférés !
Qualité du contenu
Intérêt pour les fans
Rapport qualité/prix
Découvrez tous les lieux de Hey Jude sur notre carte
Par Damien Duarte
Passionné par la culture pop depuis son enfance, ses références vont de Donald Duck à Batman en passant par Marty McFly. Fantripper dans l'âme, voyager sur les traces de Ghostbusters, James Bond ou des héros de romans comme Cotton Malone fait partie d'un séjour idéal et réussi !