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Maison de Peter Parker

« Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités. »
Ben Parker
Ingram Street est assurément l’une des plus belles rues résidentielles de cette partie du Queens. La maison victorienne située au numéro 20, quant à elle, avec ses briquettes et sa façade en pointe, semble tout droit sortie d’un film ancien. C’est ici que vit Peter Parker lorsqu’il se présente aux lecteurs d’Amazing Fantasy en 1962. Son histoire est désormais ancrée dans la pop culture : mordu par une araignée radioactive alors qu’il assiste à une expérience, cet étudiant américain comme les autres, élevé par son oncle et sa tante après la disparition de ses parents quand il n’était âgé que de 6 ans, devient Spider-Man, un super-héros doté d’incroyables pouvoirs. Un personnage incontournable à l’histoire passionnante, dont les aventures ont été adaptées à de nombreuses reprises au cinéma dès 1977.
La trajectoire de l’homme-araignée est intimement liée à New York. Il s’agit d’ailleurs probablement du super-héros le plus ancré dans la ville, ce dernier évoluant, contrairement à Batman ou Superman, dans des décors identifiables, à l’instar de la belle maison du 20 Ingram Street, mais aussi de plusieurs autres lieux comme le Flatiron Building, le Brooklyn Bridge, le New York City Hall, l’Organisation des Nations Unies, la Columbia University et même le mémorial du 11 septembre 2001.

Profondément lié à la vie des New-Yorkais, Spider-man est, comme Tony Stark l’appelle dans le film Spider-Man : Homecoming, « l’Araignée sympa du quartier ». Un super-héros certes, mais un super-héros accessible, dont le costume et les pouvoirs ne suffisent pas à cacher les fêlures. Celles d’un jeune homme au passé sombre, désireux de faire les bons choix et éventuellement de parvenir à séduire la fille de ses rêves.
Voisin des Ramones, de Michael Landon, le célèbre Charles Ingalls de La Petite Maison dans la prairie, de David Caruso ou d’Art Garfunkel, d’autres célèbres natifs de Forest Hills, Spider-Man a marqué le quartier. Fait amusant, en 1974, soit douze ans après la naissance du héros sur le papier, la maison d’Ingram Street fut rachetée par un couple du nom de Parker. Il y a même eu un temps dans cette rue, au numéro 19, un certain Terri Osborne, dont le nom rappelle également celui de Norman Osborn, alias le terrible Bouffon vert, l’un des ennemis les plus occurrents de l’Homme-araignée. Les Osborn et les Parker étaient amis dans la réalité.
Mais il n’est pas toujours aisé pour autant de vivre chez Spider-Man. Invitée au Early Show sur CBS en 2002, à l’occasion de la sortie du film de Sam Raimi, la famille Parker se souvenait des nombreuses lettres adressées à Peter postées chaque jour, ainsi que des canulars téléphoniques.
L’exemplaire le plus cher de ce numéro a été vendu 1.100.000 dollars en 2011.
20 Ingram St
Construite en 1915, la demeure située au 20 Ingram Street possède 4 chambres, 2 salles de bain répartis sur 162 m2.
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Par Gilles Rolland
Passionné de cinéma, de rock and roll, de séries TV et de littérature. Rédacteur de presse et auteur des livres Le Heavy Metal au cinéma, Paroles de fans Guns N' Roses, Paroles de fans Rammstein et Welcome to my Jungle : 100 albums rock et autres anecdotes dépareillées. Adore également voyager à la recherche des lieux les plus emblématiques de la pop culture.