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Electric Lady
Jimi rêvait de rassembler des musiciens du monde entier à Woodstock, pour jouer sans cesse. Peu importe le tempo ou la mélodie, car l’important était de jouer à travers leurs dissonances pour trouver un langage musical universel pour ensuite éventuellement aller l’enregistrer dans son nouveau studio. Le langage de la paix.
Patti Smith
25 octobre 1968. Electric Ladyland, le troisième album de The Jimi Hendrix Experience, le groupe formé par le légendaire guitariste, le batteur Mitch Mitchell et le bassiste Noël Redding, voit le jour. Lassé de devoir s’adapter à des conditions d’enregistrement qu’il juge parfois inadaptées et afin de s’affranchir des tarifs exorbitants de studios comme le Record Plant, dans le lequel il a produit son dernier opus, Jimi Hendrix décide de créer son propre environnement de travail. Associé à Michael Jeffery, son manager, le musicien rachète le Generation Club à Greenwich Village. Plutôt que de simplement le rénover, les deux hommes entreprennent de le transformer en studio d’enregistrement.
Dès le début, les problèmes s’enchaînent. Des soucis notamment relatifs aux locaux du 52 West 8th Street car ces derniers se trouvent au-dessus de l’affluent d’une rivière souterraine. Les inondations retardent les travaux et le coût de l’opération, sans cesse en progression, oblige Jimi Hendrix à demander un prêt important à la Warner Bros. Conçu par John Storyk, un architecte acousticien de renom, le studio est à l’image du maître des lieux, avec fresques psychédéliques à l’appui et matériel dernier cri. Tout naturellement, le nom choisi est celui du dernier disque en date de Jimi Hendrix. Pressé de pouvoir y travailler, ce dernier investit l’endroit alors que les travaux ne sont pas terminés, prenant ses marques dix semaines durant et enregistrant un morceau intitulé Slow Hand, connu aujourd’hui pour être son dernier capturé dans ce lieu mythique.
Le 26 août 1970, une fête est donnée à l’occasion de l’inauguration, avant le départ du guitariste pour l’Angleterre, où il doit jouer au Festival de l’île de Wight. Il est retrouvé mort peu de temps après, le 18 septembre 1970 au Samarkand Hotel à Londres… Le décès de Jimi Hendrix ne marque pas pour autant l’arrêt de l’Electric Lady. Au cours des années, de nombreux artistes y passent et apprécient l’atmosphère ainsi que l’acoustique. «Vous pouviez entrer dans l’un des studios et tomber sur l’une des vos idoles en pleine session de travail. N’importe quand, 24h/24, Led Zeppelin pouvait être là, ou les Stones, Mountain, Jeff Beck, Stevie Wonder…», se souvenait Paul Stanley de KISS dans Nothin’ To Lose, l’autobiographie du groupe.
Paul Stanley et Gene Simmons y ont travaillé avant d’y enregistrer la démo de Wicked Lester, leur premier combo. Agrandi et rénové, l’Electric Lady a certes évolué depuis les années 1970 mais encore aujourd’hui, la magie persiste. La même que Jimi Hendrix a personnifié avec sa musique durant sa courte mais flamboyante carrière. Une magie tangible, imprimée à tout jamais dans les murs de ce sanctuaire du rock and roll…
Electric Ladyland a été certifié deux fois disque de platine aux États-Unis et une fois disque d’or en France et au Royaume-Uni.
Studios Electric Lady
Conçu par Jimi Hendrix, inauguré peu avant sa disparition, l’Electric Lady est l’un des plus fameux complexes de studios de Manhattan.
C’est quand il constate à quel point il lui est de plus en plus difficile de travailler en studio, soumis à des contraintes sur lesquelles il n’a aucun contrôle, que Jimi Hendrix décide de s’associer avec son manager Michael Jeferry. Ils achètent alors un local dans Greenwich Village dans lequel ils créent un studio d’enregistrement. Malheureusement, Jimi Hendrix n’a pas le temps d’y travailler sur un album. L’ouverture du studio ayant de peu précédé le décès de l’artiste. Au fil des années des musiciens de renom comme Peter Frampton, David Bowie, Stevie Wonder, Patti Smith, The Rolling Stones, John Lennon, Kiss, Van Halen ou encore US et Lady Gaga y ont enregistré.
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Fanspots Stories New York
Découvrez les secrets des lieux cultes des plus grands chefs d’œuvre de la pop culture à New York !
Capitale mondiale de la pop culture, New York incarne une liberté de création débridée. La ville qui ne dort jamais a été la muse d’un grand nombre de réalisateurs, acteurs, scénaristes, chanteurs, musiciens, dessinateurs et écrivains…
Beaucoup ont transmis leur fascination pour la cité auprès du grand public et rendu mondialement célèbres quelques uns de ses lieux, les faisant passer dans la légende de la pop culture. Ce sont les secrets de cent d’entre eux que révèle ce premier volume de la collection Fanspots Stories.
Le saviez-vous ?
Savez-vous que le tournage du clip du titre Sleep Now in the Fire de Rage Against The Machine a provoqué l’arrêt de Wall Street pour la première fois depuis 1929 ; qu’Alfred Hitchcock a tourné des scènes de La Mort aux trousses en caméra cachée à l’ONU ; que David Schwimmer, l’interprète de Ross, ne savait pas où se trouvait l’immeuble de Friends avant de se retrouver par hasard dans le restaurant du rez-de-chaussée ; que John Carpenter fut le premier réalisateur que la ville autorisa à tourner au pied de la statue de la Liberté pour New York 1997 ; que Michael Jackson a tourné deux fois dans le même station de métro de Brooklyn ; ou encore que la photo sur la pochette des Ramones fut prise à côté du CBGB, où ils firent leurs débuts ?
Fanspots Stories New York, c’est aussi
La caserne de SOS Fantômes, le célèbre pont d’Il était une fois en Amérique, le Katz’s Delicatessen de Quand Harry rencontre Sally, l’immeuble de Friends, l’appartement de Carrie Bradshaw dans Sex and the City, le Daily Planet de Superman, la bouche de métro de Marilyn Monroe, le Chelsea Hotel de Leonard Cohen, la station de métro du mythique clip Bad de Michael Jackson, l’Albert’s garden des Ramones, la Paul’s Boutique des Beastie Boys, l’immeuble de Physical Graffiti de Led Zeppelin, la tour où DJ Kool Herc a créé le hip-hop, le Baxter Building des Quatre Fantastiques, le Daily Bugle de Spider-Man, le Plaza de Gatsby le magnifique, le Brooklyn Bridge de la Trilogie new-yorkaise de Paul Auster, le Birdland évoqué par Jack Kerouac dans Sur la Route…
Réalisé par une équipe de spécialistes de la pop culture et agrémenté par de nombreuses anecdotes, Fanspots Stories New York raconte bien plus qu’une histoire : il s’agit de quelques-unes des histoires les plus fascinantes de la pop culture.
Fanspot Stories New York
100 lieux cultes pop
un concept unique et inédit
224 pages de plaisir
un beau livre grand format 24 x 30, dos rond tranchefil
Qualité du contenu
Intérêt pour les fans
Rapport qualité/prix
Découvrez tous les lieux de Electric Ladyland sur notre carte
Par Gilles Rolland
Passionné de cinéma, de rock and roll, de séries TV et de littérature. Rédacteur de presse et auteur des livres Le Heavy Metal au cinéma, Paroles de fans Guns N' Roses, Paroles de fans Rammstein et Welcome to my Jungle : 100 albums rock et autres anecdotes dépareillées. Adore également voyager à la recherche des lieux les plus emblématiques de la pop culture.