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Compass Point Studios (fermé)
19 février 1980. Bon Scott, le charismatique chanteur d’AC/DC, est retrouvé mort dans une voiture après avoir ingurgité une grande quantité d’alcool. Dévastés, les membres du groupe tiennent néanmoins à respecter la volonté du défunt et continuent leur route. Il recrutent alors Brian Johnson, le chanteur de Geordie. Quand il reçoit l’appel amené à changer son existence, le natif de Gateshead, dans la banlieue de Newcastle, n’en croit pas ses oreilles. Admirateur d’AC/DC, il a, à plus de 30 ans, fait une croix sur ses rêves de gloire. Certes son propre groupe est apprécié, mais le succès se limite à sa région.
D’ouvrier à rock star planétaire
Du jour au lendemain, Brian Johnson doit abandonner la petite entreprise de pose de vinyle qu’il a créée quelques années plus tôt pour s’envoler pour les Compass Point Studios aux Bahamas. Sur place, les séances de travail sont intensives. L’ambiance entre les musiciens est bonne et le nouveau venu est sans cesse soutenu. Alors qu’Angus Young, Malcolm Young, Cliff Williams et Phil Rudd enregistrent leurs parties, Brian Johnson travaille sur les textes puis passe en cabine à son tour.
Hard Rock sous les tropiques
Brian Johnson se souvient des sessions de Back in Black dans son autobiographie Les Vies de Brian : “Ça ne nous a pas pris longtemps pour établir un mode opératoire pour la production de l’album. Chaque soir, Malcolm et Angus choisissaient sur quel riff ils voulaient travailler le lendemain, puis ils me faisaient une cassette avec le morceau et le titre écrit au crayon sur l’étiquette. J’avais encore mon walkman de l’avion, alors je me posais à écouter la cassette, encore et encore, en m’efforçant de trouver des morts et des phrases qui mettraient en valeur la musique.”
À sa sortie, Black in Black fédère les foules comme jamais, confirmant le statut de mastodonte d’AC/DC. Brian Johnson a de son côté réussi ce que personne n’avait accompli jusque-là : s’imposer en lieu et place d’une légende pour faire apprécier sa propre voix dans le respect de son prédécesseur mais armé d’une volonté farouche et d’un appétit insaisissable pour le rock and roll.
West Bay Street
Fondés en 1977 par Chris Blackwell, le créateur du label Island Records, les Compass Point Studios font partie des plus célèbres du monde.
Planté dans un décors de rêve, ce haut lieu de l’enregistrement musical ne tarde pas à attirer les pointures. Le premier disque a y être produit est Sneakin’ Sally Through the Alley, de Robert Palmer. Par la suite, les Talking Heads, Dire Straits, The B-52’s et ABBA y font étape. Néanmoins, c’est lorsque AC/DC vient y enregistrer Back in Black en 1980 que l’endroit commence à véritablement devenir incontournable. Judas Priest, Thin Lizzy, U2, Roxy Music, Joe Cocker, Iron Maiden, Electric Light Orchestra ou encore Björk et Adele louent par la suite les installations. Les studios ont fermé en 2010.
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Par Gilles Rolland
Passionné de cinéma, de rock and roll, de séries TV et de littérature. Rédacteur de presse et auteur des livres Le Heavy Metal au cinéma, Paroles de fans Guns N' Roses, Paroles de fans Rammstein et Welcome to my Jungle : 100 albums rock et autres anecdotes dépareillées. Adore également voyager à la recherche des lieux les plus emblématiques de la pop culture.