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Apollo Theater

Musique Live at the Apollo James Brown (1963)
Classé par le magazine Rolling Stone à la vingt-quatrième place dans le top 500 des plus grands albums de tous les temps, Live At The Apollo de James Brown est entré dans l'histoire. Typiquement le genre de spectacles qu’accueillait fréquemment cette salle mythique de Harlem. Un sanctuaire où s'est écrite la légende de la musique noire américaine...
Façade de l'Apollo Theater à New York

J’ai arrêté l’école en 5e mais j’ai un doctorat en funk et j’aime l’utiliser à bon escient.

James Brown

Tout change pour James Brown en 1962, quand, déjà auréolé d’un beau succès mais devant encore faire ses preuves, il décide de produire lui-même un live à l’Apollo Theater, envers et contre l’avis de son manager. Le concert est un succès absolu. Les journalistes présents manquent de superlatifs pour rendre compte de l’ambiance de la soirée. Quand il paraît, en mai 1963, le disque assure à celui que l’on surnomme Mister Dynamite une renommée internationale.

James Brown à l’Apollo ? Une évidence. Comme si la fougue et les chansons pleines d’éloquence aux rythmiques implacables résonnaient avec encore plus de force dans ce club mythique. Si tant est que cela soit possible. En route vers la stratosphère, l’artiste n’oubliera jamais l’Apollo Theater. L’inverse est également vrai. Ayant inspiré des artistes bien au-delà de la sphère soul, ce live fut par exemple cité par Wayne Kramer, le guitariste du MC5, comme la base du fameux Kick Out the Jams.

C’est aussi entre les murs de ce lieu que James Brown fit ses adieux, sa dépouille ayant été exposée au public pendant deux jours, fin décembre 2006. Une façon pour le club de saluer une ultime fois l’un des plus grands performers. Un vibrant hommage de la part d’une institution à une autre. L’Apollo Theater où il est toujours possible à ce jour d’en prendre plein les yeux et les oreilles. L’Apollo est plus qu’un simple club d’Harlem. L’Apollo est Harlem.

66

Live a the Apollo est resté 66 semaines dans le Billboard 200.

Live at the Apollo

Apollo Theater

Lieu incontournable pour tous les amateurs de funk, de jazz, de soul ou de blues, l’Apollo Theater a pourtant connu des débuts compliqués.

C’est en 1913, que l’Apollo Theater sort de terre. Il s’appelle alors le Hurting and Seamon’s New Burlesque Theater et se trouve alors strictement réservé à un public blanc. Plus tard, à la fin de la Prohibition, en pleine Harlem Renaissance, face à l’essor des clubs de jazz, le lieu change plusieurs fois de nom pour devenir l’Apollo Theater en 1935. Sur sa scène défilent les big bands et les grands noms comme Count Basie et Duke Ellington. Le coup d’envoi est donné et il est alors rapidement inconcevable de ne pas inscrire la salle sur sa feuille de route lorsque l’on joue en ville et que l’on veut compter sur l’échiquier mondial de la musique contemporaine. On vient d’ailleurs souvent à l’Apollo pour se révéler. Pour exploser sur les planches, devant une audience conquise.

Ella Fitzgerald, Billie Holiday, Diana Ross & The Supremes, Marvin Gaye, Stevie Wonder, Aretha Franklin, Ben E. King, The Isley Brothers, Mariah Carey, Lauryn Hill ou les Jackson Five notamment, y ont fait leurs gammes. Tout comme James Brown, le godfather of soul, dont la musique résonna plusieurs fois entre ces illustres murs.

Y aller
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Découvrez les secrets des lieux cultes des plus grands chefs d’œuvre de la pop culture à New York !

Capitale mondiale de la pop culture, New York incarne une liberté de création débridée. La ville qui ne dort jamais a été la muse d’un grand nombre de réalisateurs, acteurs, scénaristes, chanteurs, musiciens, dessinateurs et écrivains…

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Fanspots Stories New York, c’est aussi
La caserne de SOS Fantômes, le célèbre pont d’Il était une fois en Amérique, le Katz’s Delicatessen de Quand Harry rencontre Sally, l’immeuble de Friends, l’appartement de Carrie Bradshaw dans Sex and the City, le Daily Planet de Superman, la bouche de métro de Marilyn Monroe, le Chelsea Hotel de Leonard Cohen, la station de métro du mythique clip Bad de Michael Jackson, l’Albert’s garden des Ramones, la Paul’s Boutique des Beastie Boys, l’immeuble de Physical Graffiti de Led Zeppelin, la tour où DJ Kool Herc a créé le hip-hop, le Baxter Building des Quatre Fantastiques, le Daily Bugle de Spider-Man, le Plaza de Gatsby le magnifique, le Brooklyn Bridge de la Trilogie new-yorkaise de Paul Auster, le Birdland évoqué par Jack Kerouac dans Sur la Route…

Réalisé par une équipe de spécialistes de la pop culture et agrémenté par de nombreuses anecdotes, Fanspots Stories New York raconte bien plus qu’une histoire : il s’agit de quelques-unes des histoires les plus fascinantes de la pop culture.

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L'avis de Fantrippers
Qualité du contenu

Intérêt pour les fans

Rapport qualité/prix

Découvrez tous les lieux de Live at the Apollo sur notre carte


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Par Gilles Rolland

vendredi 12 novembre 2021

Passionné de cinéma, de rock and roll, de séries TV et de littérature. Rédacteur de presse et auteur des livres Le Heavy Metal au cinéma, Paroles de fans Guns N' Roses, Paroles de fans Rammstein et Welcome to my Jungle : 100 albums rock et autres anecdotes dépareillées. Adore également voyager à la recherche des lieux les plus emblématiques de la pop culture.

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