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Aéroport
“Oh merde, je rêve c’est pas vrai ça, je suis abonné aux sous-sols et aux ascenseurs. Et on dit que la foudre ne tombe jamais deux fois au même endroit !”
John McClane (Bruce Willis)
Rapidement initiée après le succès du premier volet de la saga Die Hard, Piège de Cristal, la suite, intitulée 58 minutes pour vivre, prend place non pas à Los Angeles, mais à Washington DC. Produit pour un budget de 70 millions de dollars, alors que le premier épisode avait coûté 28 millions, le film s’installe à l’aéroport international de Los Angeles pour tourner la majorité des scènes d’aéroport. Pour cela, l’équipe des décorateurs procède à quelques ajustements.
Trois aéroports pour le prix d’un
Néanmoins, pour des raisons pratiques, le réalisateur Renny Harlin, embauché pour remplacer John McTiernan, se rend également à l’aéroport de Denver et à celui d’Alpena dans le Michigan. Cela dit, c’est bien à Los Angeles qu’a lieu la production du plus grand nombre de scènes et notamment de toutes celles de l’introduction, quand les terroristes ne sont pas encore passés à l’action.
Boycott aérien
Comme souvent dans ce cas de figure, dans un soucis de réalisme, la production se rapproche de véritables compagnies aériennes afin de les faire figurer dans le long métrage. Néanmoins, en raison de la nature du script, aucune n’accepte. Le studio se voit alors contraint d’en inventer des fictives. Pas de quoi entamer l’enthousiasme des acteurs, dont Bruce Willis, même si celui-ci déclarera plus tard, malgré le succès du film, encore plus grand que celui de son prédécesseur, que 58 Minutes pour vivre était le Die Hard qu’il aimait le moins.
Trois aéroports ont été utilisés dans le cadre du tournage du film : celui de Los Angeles, celui de Denver, dans le Colorado, et celui d’Alpena dans le Michigan.
Aéroport international de Los Angeles
Troisième plus grand aéroport mondial en terme de trafic, l’aéroport international de Los Angeles a été inauguré en 1930.
Plusieurs fois agrandi au fil des années, cet aéroport se compose de neuf terminaux. Il voit défiler en moyenne 88 millions de passagers tous les ans. Il s’agit du deuxième plus important des États-Unis après l’aéroport international John F. Kennedy à New York. Le chassé-croisé est tellement important qu’un avion atterrit ou décolle en moyenne toutes les 30 secondes. Il a figuré au générique de nombreux films comme Air Force One, Heat, Les diamants sont éternels, Moonraker, Get Shorty, Easy Rider, Y-a-t-il un pilote dans l’avion ? ou encore 58 minutes pour vivre.
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Par Gilles Rolland
Passionné de cinéma, de rock and roll, de séries TV et de littérature. Rédacteur de presse et auteur des livres Le Heavy Metal au cinéma, Paroles de fans Guns N' Roses, Paroles de fans Rammstein et Welcome to my Jungle : 100 albums rock et autres anecdotes dépareillées. Adore également voyager à la recherche des lieux les plus emblématiques de la pop culture.