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L'Olympia
« Balayés les amours
Avec leurs trémolos
Balayés pour toujours
Je repars à zéro. »
Édith Piaf (Non, je ne regrette rien)
En 1961, Édith Piaf (Marion Cotillard) est très affaiblie par sa polyarthrite. Elle chante de moins en moins.
Alors que L’Olympia connaît une baisse de fréquentation et semble au bord de la faillite, Bruno Coquatrix (Jean-Paul Muel) demande à la Môme de venir fait un récital.
Durant quatre mois, la chanteuse donne une série de concerts considérés comme les plus marquants de sa carrière. C’est un triomphe. La salle est sauvée. À cette occasion, elle interprète, Non je ne regrette rien, une chanson de Michel Vaucaire et Charles Dumont (Mario Hacquard).
Pour son rôle dans La Môme, Marion Cotillard a reçu 1 César, 1 Oscar, 1 Golden Globes et 1 BAFTA, tous dans la catégorie Meilleure actrice.
Édith Piaf était un oiseau de nuit. Elle aimait écumer les restaurants et les bars. Elle ne se levait jamais avant 15 h et recevait ensuite ses amis ou des compositeurs vers 17 h.
L'Olympia Bruno Coquatrix
Situé dans le IXe arrondissement de Paris, L’Olympia est une des salles de spectacles mythique de la capitale.
Inauguré en 1893, L’Olympia naît d’une idée de Joseph Oller, fondateur du Moulin Rouge. Cette salle pouvait alors accueillir 2.000 spectateurs. Les premiers spectacles font la part belle à La Goulue, Fregoli et Loïe Fuller.
Viennent ensuite des revues de music-hall avec Mistinguett et Yvette Printemps. Après la Première Guerre mondiale, l’établissement prend un tournant et accueille de plus en plus de concerts. La salle vit alors très bien.
C’est après la Seconde Guerre mondiale que L’Olympia voit sa renommée grandir grâce à Bruno Coquatrix, directeur de 1954 à 1979. Il met à l’affiche – en lettres rouges sur le fronton – de grands artistes comme Jacques Brel, Johnny Halliday, Juliette Gréco, Les Rolling Stones ou Les Beatles.
Mais l’année 1961 n’est pas bonne pour les finances de la salle. Elle est au bord de la banqueroute. Coquatrix fait alors appel à Édith Piaf, son amie pour une série de concerts. Avec Non, je ne regrette rien, elle sauve L’Olympia. C’est un triomphe.
En 1997, la salle ferme pour d’importants travaux. En sept mois, son hall et sa salle rouges sont réhabilités à l’identique. Quatre ans plus tard, L’Olympia est revendu au groupe Vivendi.
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Par Damien Canteau
Passionné par l'Histoire, les animés, les Arts et la bande dessinée en particulier, Damien est le rédacteur en chef du site spécialisé dans le 9e art, Comixtrip.