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Ces films sur des virus se terminant bien

Un regain d’intérêt pour les films catastrophes et autres romans
Depuis quelques mois et l’apparition du Coronavirus Covid-19, le monde de la pop culture est aussi impacté. Ainsi, pour tenter d’enrayer la propagation, certains festivals ont été annulés comme notamment Le salon du livre ou Le salon du tourisme. En France comme en Suisse, les manifestations pouvant accueillir plus de 1000 personnes ont été suspendues. Les concerts ou salles de spectacles sont donc directement impactées. La grande salle de la Philharmonie de Paris est fermée et l’Orchestre de chambre de Lausanne retransmet ses concerts uniquement à la télévision.
En Italie, lieu où la contamination est la plus forte en Europe, le secteur du livre est en effervescence. Ainsi, La peste d’Albert Camus roman publié en 1947 s’arrache dans les librairies, devenant ainsi un best-seller du moment.
« Solo nel momento della sventura ci si abitua alla verità, cioè al silenzio ». (« C’est au moment du malheur qu’on s’habitue à la vérité, c’est-à-dire au silence », un extrait de La peste) est souvent cité sur Twitter par les Italiens.
En plus du livre de l’écrivain français, L’aveuglement du Portugais José Saramago est aussi en tête des ventes pour un roman. Mieux, il avait fait l’objet d’une adaptation en film. Celui-ci est aussi très recherché sur les plateformes de téléchargement.
C’est aussi le cas pour un autre film de genre, Contagion de Steven Soderbergh, l’un des longs métrages les plus téléchargés sur ITunes depuis quelques mois.
Il faut aussi y ajouter Plague Inc, un jeu vidéo sur un fléau meurtrier. A chaque nouvelle pandémie, il connaît une recrudescence de joueurs dans le monde. C’est le cas en Chine où se déroule l’intrigue. Il est numéro 1 sur l’App Store du pays.
Pour ne pas céder à la panique, nous vous proposons de découvrir quelques uns des lieux de tournage des films ou séries ayant pour thème des épidémies de virus mais qui se terminent bien. On les déconseille quand même aux hypocondriaques.
Contagion (Steven Soderbergh – 2011)
Le retour de Beth
Hong Kong International Airport Hong Kong International Airport (HKG), 1 Sky Plaza Rd, Chek Lap Kok, Hong Kong
Alors qu’un virus se propage à grande vitesse dans le monde, Beth Emhoff (Gwyneth Paltrow) revient d’un voyage d’affaires à Hong Kong. Elle transite par cet aéroport international et décède peu de temps après, tout comme son jeune fils, alors que son mari semble hors de danger. Elle est identifié comme le patient Zéro par les épidémiologistes.
Steven Soderbergh a eu l’idée de ce film, lorsque son scénariste Scott Z. Burns et lui-même tombèrent malades après un vol en avion sur le tournage de leur film précédent The Informant. Quant au virus présent dans l’intrigue, il serait inspiré par celui propagé en Malaisie dans les années 1990 et s’appelant Nipah. Pour les besoins du scénario et pour plus de véracité, les deux hommes se sont entourés d’experts en pandémie.
Je suis une légende (Francis Lawrence – 2007)
Maison de Robert Neville
11 Washington Square North, New York, NY 10003, USA
Brillant scientifique, Robert Neville (Will Smith) est le dernier être humain vivant dans ce qui reste de New York après qu’un virus ait dévasté la race humaine. Il lance chaque jour des appels de détresse depuis l’une des jetées située au pied du pont de Brooklyn, au port de South Street.
Tourné essentiellement à New York, Je suis une légende utilise ainsi les monuments les plus emblématiques de la ville. Robert Neville habite une typique et jolie maison de Greenwich Village, dont le sous-sol a été aménagé en laboratoire. Le seul survivant d’un New York envahi par des zombies réside dans la deuxième demeure du block, presque en face du célèbre arc de triomphe du Washington Square Park. Clin d’œil amusant, celui-ci a été érigé en 1826 sur un ancien cimetière. Le rescapé s’occupe comme il peut le jour en jouant au golf au Pier 86, sur l’USS Intrepid abritant aujourd’hui le musée de l’air et de l’espace, chasse sur Times Square, pêche au Metropolitan Museum of Art dans le bassin proche du temple de Dendur ou encore se rend chaque jour au magasin de location de DVD situé au 384 Lafayette Street. Dans ce dernier, aujourd’hui disparu mais dont la façade est très reconnaissable, il discute avec des mannequins, afin de conserver un semblant de vie sociale.
Chaque jour, comme il l’indique dans ses appels radio, le personnage principal attend au port de South Street, « quand le soleil est au plus haut dans le ciel. » C’est aussi ici qu’il décide d’attaquer les mutants dans une opération kamikaze, la nuit suivant la perte de son chien Sam, son seul compagnon dans ce New York dévasté. Il sera sauvé in extremis par l’arrivée surprise d’Anna (Alice Braga). L’une des scènes les plus impressionnantes concerne le pont de Brooklyn. Les plans de celui-ci, avec notamment son explosion, ont nécessité six nuits de tournage et coûté plus de cinq millions de dollars à la production. Il s’agit de la séquence la plus chère exécutée à New York !
Adapté du roman d’anticipation de Richard Matheson paru en 1954, Je suis une légende s’appuie sur l’expertise de scientifiques pour plus de véracité. Ainsi, Will Smith fut formé aux gestes par les savants du Centre de Contrôle des Maladies (CDC). Ces derniers validèrent aussi les procédures de quarantaine ou les scènes d’évacuation de la population et plus particulièrement celle de l’explosion du pont de Brooklyn. Cette scène nécessita plus de 1000 figurants et se déroula sur six nuits. Elle est encore à l’heure actuelle, la séquence la plus chère tournée à New York.
28 semaines plus tard (Juan Carlos Fresnadillo – 2007)
Plan final du film
Palais de Chaillot, 1 Place du Trocadéro et du 11 Novembre, 75016 Paris
Alors que le virus de la rage a décimé la population des îles britanniques, l’armée américaine débarque après avoir estimé que le dange était écarté afin de débuter la reconstruction. Mais alors que des réfugiés effectuent leur retour dans leur pays, l’un d’eux est porteur du virus.
Le plan final de 28 semaines plus tard se déroule au Palais de Chaillot. Tammy (Imogen Potts), Flynn (Harold Perrineau Jr.) et Andy (Mackintosh Muggleton) se retrouvent ainsi à Paris. Les spectateurs peuvent aussi voir la Tour Eiffel en arrière-plan ou une horde d’infectés dans les couloirs du métro.
Si la fin du film se tient dans la capitale française, les scènes les plus importantes furent tournées à Londres (l’appartement de Don : 25 Bank St, Canary Wharf, London E14 5JP ou encore le stade de Wembley). Pour créer une vision apocalyptique de la ville, le chef décorateur s’inspira notamment de l’après-ouragan Katerina ayant touché les Etats-Unis en 2005.
Cornetto, Shaun of the Dead (Edgar Wright – 2004)
The Winchester Tavern (fermé)
The Duke of Albany 39 Monson Rd, London SE14 5EQ, Royaume-Uni
Le Winchester est le pub favori de Shaun et Ed. Ils y passent le plus clair de leur temps quand ils ne sont pas en train de travailler ou de jouer à la console. C’est aussi là qu’ils se réfugient avec leurs amis quand Londres est en proie à une invasion de zombies.
L’endroit était réellement un bar au moment du tournage : The Duke of Albany. Le pub a malheureusement fermé depuis et a été reconverti en logements. Les spectateurs les plus attentifs pourront peut-être reconnaître, parmi les zombies, le chanteur de Coldplay, Chris Martin, déambulant dans la rue et passant devant une cabine téléphonique. Il ne s’agit pas de sa seule apparition dans le long métrage, puisqu’il interprète également son propre rôle à la fin.
Problemos (Eric Judor – 2017)
Camp de la ZAD
Rosières, 07260 en Ardèche, France
La ville de Rosières en Ardèche a servi de décor pour la ZAD du film. Cette zone à défendre est une communauté d’habitants luttant contre la construction d’un parc aquatique. Parisiens, Victor (Eric Judor) et son amie Jeanne (Célia Rosich) rendent visite à Jean-Paul (Michel Nabokoff) et s’y installent pour quelques temps. Quelques jours plus tard, ils découvrent que les CRS encerclant le camp et la population ont disparu, victimes d’un virus. Ils seraient alors les derniers survivants sur terre.
Cette comédie post-apocalyptique parodie les ZAD mais aussi Nuit debout, des cercles de citoyens apparus en 2016. Pour les besoins du film, les équipes du réalisateur français ont choisi Rosières. Il fallait un endroit non loin de la petite ardéchoise de 1200 habitants afin de couper complètement les Zadistes du monde. Ils ont donc trouvé ce lieu avec une forêt, une rivière et un grande paroi naturelle.
En plus de ces cinq films, nous vous conseillons le visionnage de la série documentaire Pandémie. Si elle est anxiogène, elle porte des lueurs d’espoirs notamment lors des découvertes de vaccins.
Pandémie (Elena Sorre et Veronika Adaskova – Netflix 2020)
« A propos d’une pandémie à venir, il ne s’agit pas de savoir si elle aura lieu mais quand elle aura lieu », voilà ce que peut annoncer avec solennité la voix-off de cette fiction-documentaire dévoilée sur Netflix depuis janvier 2020.
Les 6 épisodes de 50 minutes reviennent sur les pandémies tout au long du XXe et XXIe siècles. Le premier volet parle ainsi de la Grippe espagnole, le virus ayant fait le plus de morts jusqu’à nos jours; entre 50 et 100 millions de victimes entre 1918 et 1919.
Pandémie revient ensuite sur les épidémies de SRAS en 2002-2003 et celle du MERS en 2012. La série met aussi en scène les médecins ou les scientifiques travaillant sur d’éventuels vaccins.
S’ils font peur, ces films et cette série ne sont que des fictions. Ne paniquez pas et prenez le temps de les (re)voir afin d’y découvrir des petites lueurs d’espoirs dans ce moment de pandémie qu’est le coronavirus.
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Par Anthony Thibault
From the "Casimir generation", Anthony has kept (in addition to a passion for Goldorak) a taste for inventive images, experimentation and curiosity. Passionate about travel and pop culture, he co-founded Fantrippers with Nicolas Albert to share his passion with as many people as possible.