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Adresse 315 Bowery New York, NY 10003, États-Unis

En activité de décembre 1973 à octobre 2006, le CBGB a incarné un état d’esprit empreint de liberté et a servi de rampe de lancement à plusieurs groupes devenus par la suite incontournables parmi lesquels les Ramones, Blondie ou Talking Heads…

Les marginaux venaient s’échouer au CBGB dont le sol était jonché des crottes du chien du patron. « Rien que d’arriver au CBGB, c’était un exploit. Si vous ne vouliez pas vous faire agresser, vous deviez avoir l’air d’un dur. C’était un endroit dangereux et ses clients avaient l’impression d’être des rescapés », déclarait le photographe Bob Gruen en 2004, comme le relate Steven Blush dans son ouvrage.

Une atmosphère que traduit bien le film CBGB de Randall Miller. Pas vraiment le genre de bar où on pouvait croiser des étudiants des grandes universités de la région.

Parfait pour permettre à des musiciens débutants et un peu paumés d’enfanter collectivement d’un nouveau genre de musique. Les Ramones donnent entre ces murs jaunis leur premier concert à quatre le 16 août 1974, jouant très fort et très vite, suivis de Blondie, Television et The Talking Heads.

Alors que la réputation de ce temple de la culture alternative grandit, la scène accueille The Dead Boys, The Cramps, Iggy Pop puis enchaîne dans les années 1980 avec le hardcore en donnant la possibilité à des formations comme Sick Of It All, les Bad Brains ou Agnostic Front de faire leurs armes.

Alors qu’au dehors, l’étau se resserre et que New York s’embourgeoise block après block, le CBGB fait de la résistance. Une bataille qu’Hilly Kristal mène jusqu’en 2006 avant d’abdiquer devant des loyers sans cesse plus élevés.

Le 15 octobre 2006, Patti Smith, Sonic Youth et les Dead Kennedy’s font partie des artistes présents pour célébrer la fermeture. Décidé à ouvrir un nouveau CBGB à Las Vegas, Hilly Kristal est finalement emporté par la maladie en août 2007.

Son bar devient alors un vestige d’une époque révolue. Un monument démantelé. YouTube s’empare d’une partie du mobilier pour ses studios de Los Angeles et John Varvatos, un designer de mode, y installe une boutique de vêtements. 85$ le t-shirt.

On est loin de l’esprit des débuts. On peut néanmoins toujours admirer les murs, laissés tels quels et le comptoir du bar.

Non loin de là, au 325 Bowery, la Joey Ramone Place fait elle aussi référence à cette époque. Son panneau est l’un des plus volés de New York !

Le conseil d'achat Fantrippers

Fanspots Stories New York

Fanspots Stories New York

Découvrez les secrets des lieux cultes des plus grands chefs d’œuvre de la pop culture à New York !

Capitale mondiale de la pop culture, New York incarne une liberté de création débridée. La ville qui ne dort jamais a été la muse d’un grand nombre de réalisateurs, acteurs, scénaristes, chanteurs, musiciens, dessinateurs et écrivains…

Beaucoup ont transmis leur fascination pour la cité auprès du grand public et rendu mondialement célèbres quelques uns de ses lieux, les faisant passer dans la légende de la pop culture. Ce sont les secrets de cent d’entre eux que révèle ce premier volume de la collection Fanspots Stories.

Le saviez-vous ?
Savez-vous que le tournage du clip du titre Sleep Now in the Fire de Rage Against The Machine a provoqué l’arrêt de Wall Street pour la première fois depuis 1929 ; qu’Alfred Hitchcock a tourné des scènes de La Mort aux trousses en caméra cachée à l’ONU ; que David Schwimmer, l’interprète de Ross, ne savait pas où se trouvait l’immeuble de Friends avant de se retrouver par hasard dans le restaurant du rez-de-chaussée ; que John Carpenter fut le premier réalisateur que la ville autorisa à tourner au pied de la statue de la Liberté pour New York 1997 ; que Michael Jackson a tourné deux fois dans le même station de métro de Brooklyn ; ou encore que la photo sur la pochette des Ramones fut prise à côté du CBGB, où ils firent leurs débuts ?

Fanspots Stories New York, c’est aussi
La caserne de SOS Fantômes, le célèbre pont d’Il était une fois en Amérique, le Katz’s Delicatessen de Quand Harry rencontre Sally, l’immeuble de Friends, l’appartement de Carrie Bradshaw dans Sex and the City, le Daily Planet de Superman, la bouche de métro de Marilyn Monroe, le Chelsea Hotel de Leonard Cohen, la station de métro du mythique clip Bad de Michael Jackson, l’Albert’s garden des Ramones, la Paul’s Boutique des Beastie Boys, l’immeuble de Physical Graffiti de Led Zeppelin, la tour où DJ Kool Herc a créé le hip-hop, le Baxter Building des Quatre Fantastiques, le Daily Bugle de Spider-Man, le Plaza de Gatsby le magnifique, le Brooklyn Bridge de la Trilogie new-yorkaise de Paul Auster, le Birdland évoqué par Jack Kerouac dans Sur la Route…

Réalisé par une équipe de spécialistes de la pop culture et agrémenté par de nombreuses anecdotes, Fanspots Stories New York raconte bien plus qu’une histoire : il s’agit de quelques-unes des histoires les plus fascinantes de la pop culture.

Fanspot Stories New York
100 lieux cultes pop
un concept unique et inédit
224 pages de plaisir
un beau livre grand format 24 x 30, dos rond tranchefil

L'avis de Fantrippers
Qualité du contenu

Intérêt pour les fans

Rapport qualité/prix