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QG des Boys
« On est dans le Flatiron Building, c’est un putain de monument historique, alors tu vas lui témoigner un minimum de respect. »
La Crème (Laz Alonso)
N’étant plus obligés de se cacher aux yeux de Vought et de ses Sept dirigés par Le Protecteur (Antony Starr), les Boys exécutent des missions du FBSA dans leur combat légal contre les super-héros abusant de leurs pouvoirs.
Leur QG des opérations de Butcher (Karl Urban) et ses Boys est le mythique Flatiron Building de New York. Mais bien qu’il soit reconnaissable, aucun Boys n’a véritablement foulé le parquet de ce monument incontournable de Big Apple. La production se déroulant en majeure partie à Toronto, les scènes à l’intérieur du bâtiment, accueillant également les bureaux du Daily Bugle dans la trilogie Spider-Man, ont été tournées entièrement en studio.
The Boys est bourré de références envers Marvel et DC. L’ensemble des super-héros de la série sont des clins d’œil aux super-héros iconiques des deux entreprises. Le protecteur en référence à Superman, Maeve à Wonder Woman, ou bien encore L’Homme Poisson à Aquaman. Mais les références ne s’arrêtent pas là ! On peut notamment noter la scène d’ouverture de la saison 3 qui est un extrait de la director’s cut du film fictif Dawn of the Seven, faisant référence direct au film Justice League Snyder Cut.
La première publication de The Boys en comics remonte à octobre 2006. La série dans son format d’origine s’est achevée en 2012.
Flatiron Building
Plus d’un siècle après sa construction, le Flatiron Building est toujours à la pointe. Sa forme originale et son style Renaissance en font l’un des édifices les plus facilement identifiables de New York.
Son nom d’origine a vite laissé la place à son surnom. Le Fuller Building est ainsi devenu le Flatiron. Sa forme en fer à repasser a logiquement amené les New-Yorkais à le surnommer ainsi et personne n’en a été froissé. Son emprise triangulaire au sol est définie par l’intersection entre la 5th avenue et Broadway, la seule avenue ne respectant pas l’alignement du plan à damiers de la ville.
Dessiné par l’architecte Daniel Burnham, le Flatiron a été construit en deux ans pour être opérationnel dès 1902. Sujet à controverse, qualifié tour à tour de « magnifique », « merveilleux », mais aussi de « bizarre », cet atypique building fit même en son temps l’objet de virulentes critiques. Le sculpteur William Ordway Partridge fut alors l’un des plus virulents. Le Flatiron étant pour lui une construction « disgracieuse » et un véritable « outrage à l’art ». Cependant, le temps s’est chargé de la réputation de l’édifice depuis longtemps adopté par les New-Yorkais et les touristes.
Culminant à 87 m, il compte 22 étages et fut l’un des premiers édifices dont la construction s’appuie sur une armature métallique. Il figurait par ailleurs en 1922 parmi les bâtiments les plus hauts de Manhattan. Révolutionnaire sur bien des points, il est considéré comme l’un des plus anciens gratte-ciel de la ville et a ainsi donné son nom au quartier, s’imposant naturellement comme son centre d’attraction le plus populaire. Sa stature lui a également permis d’occuper une place de choix dans la pop culture, d’Usual Suspect à Spider-Man, en passant par les jeux vidéo Grand Theft Auto IV et Chinatown Wars, où son nom fut changé en Triangle Building.
Le Flatiron ? C’est toute une histoire et force est de reconnaître que sans lui, New York ne serait pas vraiment la même…
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Qualité du contenu
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Par Damien Biju
Passionné par le cinéma, les séries d'animations et les jeux vidéo, il rêve secrètement de voyager à travers le monde à la recherche des lieux les plus emblématiques de la pop culture à bord d'une Delorean.