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10 lieux de tournage à voir à moins de 100 kilomètres de Poitiers
Situé en Nouvelle-Aquitaine, Poitiers jouit d’une excellente localisation. Proche de plusieurs autres grandes villes et riche d’un patrimoine culturel incroyable, les lieux de tournage ne manquent pas à 100 kilomètres à la ronde.
Cathédrale Saint-Pierre-de-Poitiers – Carmen Sandiego
1 Rue Sainte-Croix, 86000 Poitiers, France
Vu dans la série Netflix Carmen Sandiego, la cathédrale Saint-Pierre-de-Poitiers suscite l’admiration de la jeune héroïne. Construit à la fin du XIIe siècle, cet édifice religieux, le plus vaste de la ville, a été bâtie sur l’emplacement d’une autre cathédrale, celle d’Hilaire de Poitiers. En 1912, Saint-Pierre-de-Poitiers reçut du pape Pie X le titre de basilique mineure. D’abord un personnage de roman, Carmen Sandiego a été décliné sur plusieurs supports ludo-éducatifs comme des jeux vidéos ainsi que deux séries animées dont la plus récente est sortie en 2019 sur Netflix. La comédienne Gina Rodriguez (Jane the Virgin), double l’héroïne dans la version originale.
Palais de Justice – Jeanne d’Arc
10 Place Alphonse Lepetit, 86000 Poitiers, France
Si le tournage se fit dans la plus grande des discrétions en 1998, Luc Besson, Milla Jovovich et Dustin Hoffman firent quelques pas à Poitiers. Le cinéaste y tourna la scène de l’interrogatoire dans la Salle des pas perdus. Cette immense pièce de 47 m de long sur 17 m de large sert de décor pour le dialogue entre la conscience de la jeune fille, interprétée par l’acteur de Rain Man et Jeanne, interprétée par l’actrice du Cinquième élément. Le palais fut érigé au IXe siècle pour Louis le Pieux. Il fut par la suite le siège des comtes de Poitiers. Il fut reconstruit pour les comtes-ducs d’Aquitaine. Vers 1104, Guillaume IX y fit ajouter un donjon, appelé la tour Maubergeon. Aliénor d’Aquitaine y fit aménager une grande salle entre 1192 et 1204. Enfin, le duc de Jean Ier de Berry fit reconstruire la partie détruite par un incendie et ajouter la fameuse salle des pas perdus. Sa triple cheminée et ses trois grandes verrières en font un lieu impressionnant. Après des repérages sur place, les équipes furent séduites par cette salle imposante. De plus, Jeanne d’Arc fut vraiment interrogée à Poitiers en 1429. Des autorités ecclésiastiques de la ville lui posèrent des questions, des docteurs en théologie réalisèrent son examen de conscience et des matrones, sous l’oeil de la duchesse d’Anjou, constatèrent sa virginité. Tout cela fut positif et elle fut alors missionnée par le roi Charles VII pour se rendre à Orléans, alors assiégée par les Anglais. Une plaque commémorative est toujours visible dans la cité pictave, rue de la Cathédrale. Il y est noté : « 1429-1929. Jeanne d’Arc est interrogée à Poitiers et sa mission est reconnue. Mars-avril 1929. Cinquième centenaire ». Elle est surmontée d’un médaillon de bronze la représentant. De plus, dans le square des Cordeliers, derrière le Palais des comtes, une statue de la jeune femme fut érigée la même année que la plaque. Elle est l’oeuvre de Réal Del Sarte et s’intitule Jeanne d’Arc ou Ange de la Paix.
Relais restaurant Les Routiers – Aux yeux du monde
Le Champs du Chail, N10, 86370 Vivonne
Une scène du film d’Eric Rochant, réalisé en 1991, fut tournée dans ce restaurant pour routiers à l’entrée de la ville sur la RN10, qui jouxte la station service AS24 au lieu-dit Le champ du Chail. Aux yeux du monde est inspiré d’une histoire vraie. En 1982, Philippe, jeune homme de 16 ans, détourna un car scolaire depuis son lycée technique de Soissons pour rejoindre une jeune fille résidant à Veldhoven, aux Pays Bas. Les deux adolescents avaient dansé ensemble au bal du 14 juillet et Philippe était tombé amoureux.
Cave Monplaisir – Qu’est-ce qu’on a encore fait au bon Dieu ?
57 Quai Pasteur, 37500 Chinon, France
La fameuse scène de la dégustation de vins se déroule dans la cave Monplaisir à Chinon. Si les Verneuil sont bien censés habiter à Chinon, peu de scènes, si ce n’est des vues aériennes, ont été tournées dans la ville de Touraine lors du premier opus. Lorsque l’annonce d’un deuxième volet à été communiquée, la mairie ainsi que le syndicat des vins de Chinon ont contacté la production et ont versé 12.000 € sous conditions de tourner au moins trois scènes dans l’enceinte de la cité. Ainsi, la cave Monplaisir a pu bénéficier de ce coup de projecteur unique.
Gare de Ruffec – Le Dîner de cons
16700 Ruffec
Rapide et furtif, le TGV passe par la gare de Ruffec pour se rendre à Montparnasse. à son bord, François Pignon (Jacques Villeret) et Jean Cordier (Edgar Givry) discutent. Mise en service en 1853, cette gare accueille chaque année près de 85.000 voyageurs. Cependant, comme dans le film, le TGV ne s’y arrête pas. Depuis 2004, les arrêts y sont supprimés, malgré plusieurs tentatives de réhabilitation. L’idée des dîners de cons est venue à Francis Veber grâce à Jacques Martin. L’animateur de L’école des fans participait souvent à ces dîners, du côté des « Brochant », le personnage campé par Thierry Lhermitte qui invite François dans le film, organisés par Jean Castel.
Musée de l’Atome – Fantômas se déchaîne
Centrale nucléaire de Chinon, 37420 Avoine
Construite à partir de 1957, la boule de Chinon et ses 55 mètres de diamètre devint la première centrale nucléaire française. Entre 1963 et 1973, celle-ci a produit 2,5 TWh d’électricité. Juste avant sa mise en service, l’équipe de Fantômas se déchaîne s’est emparée des lieux pour y abriter le laboratoire du professeur Marchand (Albert Dagnant), enlevé par Fantômas (Jean Marais). Le modernisme des lieux en fit un lieu de tournage idéal pour le deuxième opus de la saga. Aujourd’hui, la boule de Chinon abrite le Musée de l’Atome que l’on peut visiter gratuitement après une inscription préalable. Fantômas se déchaîne est la première apparition à l’écran d’Olivier de Funès, le fils de Louis de Funès, dans le rôle de Michou, le jeune frère de la photographe Hélène (Mylène Demongeot). Par la suite, il renonça à la carrière de comédien, la trouvant trop précaire, pour devenir pilote d’avion.
église Saint-Julien-de-Brioude – Les Gardiennes
Eglise Saint-Julien-de-Brioude, 87330 Montrol-Sénard
C’est dans ce très beau lieu de culte édifié au XIIIe siècle que le baptême du film fut tourné. Xavier Beauvois et ses équipes sont restés deux jours dans cette belle petite cité de la Haute-Vienne près des Monts du Blond pour tourner des scènes importantes du film. C’est à l’été 2016 que les caméras ont commencé à tourner pour l’adaptation du roman d’Ernest Pérochon. Déjà utilisés pour le téléfilm 1905, les rues du bourg, l’école communale et la maréchalerie furent les vedettes de ce magnifique long-métrage réunissant pour la première fois Nathalie Baye et sa fille Laura Smet. « Le réalisateur Xavier Beauvois aime travailler avec des gens vrais, qui ont les gestes, la tenue et le langage des personnes originaires du coin », explique Patrice Marchand, directeur de production. C’est pourquoi, le prêtre de la paroisse Michel Lamy tint son propre rôle dans le film. L’équipe tourna aussi des scènes dans les communes voisines de Blond, Mortemart pour les clochers des églises, Bussière-Poitevine et Le Dorat.
Glande – Rester vertical
Glande, 79510 Coulon
Après la Lozère et avant Brest, Léo vient s’installer dans ce petit hameau de deux fermes, au lieu-dit Verrines. Déboussolé, ce scénariste breton fauché cherche la quiétude des lieux. Le réalisateur français déplace sa caméra dans plusieurs endroits de la Venise verte: Arçais, La Grève-sur-le-Mignon, et Longèves. Il confie une partie des décors très particuliers à La Frenaie, une coopérative deux-sévrienne qui fabrique notamment des yourtes. Alain Guiraudie explique son choix de tournage ainsi « les zones mystérieuses du Marais poitevin font partie des éléments qui rejoignent l’imaginaire du conte ».
La Vallée des Singes – Avril
Le Gureau, 86700 Romagne
C’est dans le parc zoologique de La Vallée des Singes que furent tournées une grande partie des scènes du film réalisé par Gérald Hustache-Mathieu. Ouvert en 1998, ce complexe de 16 hectares fondé par le Néerlandais Wim Mager présente une trentaine d’espèces allant du grand gorille aux chimpanzés.
Parc de la Belle – Saint Amour
Rue Anatole de Briey, 86160 Magné
Sur la route des vins, Jean (Gérard Depardieu) et Bruno (Benoît Poelvoorde) s’arrêtent dormir dans les cabanes en bois du Parc de la Belle à Magné. Outre ces superbes cabanes dans les arbres, sans eau ni électricité et situées dans un domaine de plus de 12 hectares, le parc de la Belle propose des jardins autour d’une maison de maître du XIXe siècle comprenant plus de 20.000 plantes et des variétés de fleurs aussi nombreuses que splendides. Lors du tournage, Benoît Poelvoorde s’est donné sans modération pour les scènes importantes. Comme l’a relaté Benoît Delépine, co-réalisateur du film, « Il faut savoir que cette scène, comme celle des « dix stades de l’alcool », Benoît l’a jouée très Actors studio. Bref, ce n’est pas du jus de raisin qu’il buvait. Et on voit à l’image que Gustave Kervern [le second réalisateur du film, ndlr] lui chuchote ses dialogues tellement il a peur qu’il n’y arrive pas. »
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Rapport qualité/prix
Par Anthony Thibault
From the "Casimir generation", Anthony has kept (in addition to a passion for Goldorak) a taste for inventive images, experimentation and curiosity. Passionate about travel and pop culture, he co-founded Fantrippers with Nicolas Albert to share his passion with as many people as possible.