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10 lieux de tournage à voir à moins de 100 kilomètres de Toulouse

Film

Quatrième commune la plus peuplée de France, Toulouse a toujours joué un rôle important dans l’Histoire. Capitale du royaume wisigoth et celui d’Aquitaine, chef-lieu de l’ex-région Midi-Pyrénées et de l’actuelle Occitanie, elle doit son surnom de ville rose en raison de la couleur du matériau de construction traditionnel local, la brique de terre cuite. Mais son cœur de pierre n’arrête pas les cinéastes, loin de là.

Scène du banquet – D’Artagnan

Place du Capitole, 31000 Toulouse

Un banquet se tient sur la place du Capitole. Nécessitant près de 200 figurants, la scène fut tournée de nuit. Pourtant, la séquence faillit ne jamais voir le jour. Patientant depuis le début de l’après-midi, les figurants se sont lancés dans un mouvement de grève, s’asseyant par terre au milieu des carrosses. Ils exigeaient des contrats et des salaires en bonne et due forme. Centre de la ville actuelle, la place regorge de curiosités, notamment le café Bibent, dont la décoration intérieure est inscrite aux monuments historiques depuis 1978, l’hôtel de l’Opéra, l’hôtel de ville ou encore l’ancienne librairie-papeterie Castéla, situé au 20-22 de la place.

Château de Montmirail – Les Visiteurs

Château Comtal, 11000 Carcassonne

Les fameux remparts de Carcassonne et son château comtal classés au patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco font figure de résidence pour Frénégonde de Pouille (Valérie Lemercier), la promise de Godefroy de Montmirail (Jean Reno). L’édifice garantissait la frontière entre la France et l’Aragon jusqu’en 1659, date du traité des Pyrénées. Alors que la ville servait essentiellement de carrière de pierres au XIXe siècle, Viollet-le-Duc et Paul Boeswillwald ont réalisé l’un des plus importants chantiers de restauration d’Europe pour redorer le blason de ce joyau. Parmi les nombreux fans des Visiteurs, l’un des plus célèbres est probablement Tom Cruise. Lors d’un interview au Journal du Dimanche, l’acteur se rappelait : « Enfant, j’étais fasciné par les farces venues de France: la série des « Gendarme » avec de Funès, « La Cage aux folles ». Et « Les Visiteurs ». J’adore cet humour outré, jamais ridicule. ».

Château de Puivert – La Neuvième porte

La ville, 11230 Puivert

Les scènes finales du long métrage ont été tournées dans ce château. Du haut de ses 605 mètres, le site surplombe le village et le lac. Construit au XIIe siècle, le château possède un donjon de cinq niveaux, dont l’un est baptisé « pièce des musiciens ». Huit très fines figurines profanes jouent des instruments de musiques divers et variés tels que la cornemuse, la flûte, le tambourin, le rebec, le luth, la guiterne, l’orgue portatif, la psaltérion et la vièle. La légende voudrait que la ville de Puivert accueillait au XIIe siècle une célèbre « convention » de troubadours. Outre l’Aude, la France est à l’honneur dans ce film puisque la Seine-et-Marne, les Pyrénées-Orientales, le Val-d’Oise ou encore Paris servent de lieux de tournage.

Place Auguste Pierre Pont – Le Corniaud

Place Auguste Pierre Pont, 11000 Carcassonne

Pas si corniaud que ça, Antoine Maréchal (Bourvil) appelle au téléphone Saroyan (Louis de Funès) depuis un café de cette place, l’homme d’affaires lui-même installé dans un autre café situé en face. Si Carcassonne est principalement célèbre pour ses remparts, le site était déjà connu au Néolithique, comme en témoigne de nombreuses découvertes archéologiques. Grand succès du cinéma français, Le Corniaud totalisa 11.739.783 entrées en 1965 et s’inspire de l’affaire Jacques Angelvin. L’animateur des émissions de télévision française Télé-Paris puis Paris-Clubs, est arrêté à New York en janvier 1962 au volant d’une Buick Invicta. Venant de France, le véhicule avait servi à dissimuler 52 kg d’héroïne et son chauffeur assura avoir été berné. Il plaida cependant coupable et fut condamné à six années de prison. Outre Le Corniaud, l’affaire servit également d’inspiration au scénario de French Connection, récompensé par l’Oscar du meilleur film en 1971.

Hôpital de guerre – Le Vieux fusil

Collège Ingres, 4 place du Général Leclerc, 82000 Montauban

Julien Dandieu (Philippe Noiret) travaille dans cet hôpital en pleine Seconde Guerre mondiale. En réalité, le bâtiment est celui du collège Ingres. Autrefois, les lieux étaient ceux du lycée de garçons de Montauban. Ouvert en 1870 sans appellation, l’établissement pris le nom d’Ingres en 1885. Pendant le tournage de la scène de viol, la crédibilité de Romy Schneider mit fortement mal à l’aise de nombreux figurants.

Place Roger Salengro – 3 amis

Place Roger Salengro, 31000 Toulouse

Antoine (Yves Rénier) fait visiter la ville à des touristes russes et chinois. Cette place historique contient notamment la fontaine Saint-Pantaléon conçue en 1852. 3 amis marque la dernière apparition à l’écran de Philippe Noiret, décédé en 2006 des suites d’un cancer.

Place Félix Garrigou – No Pasaran

Place Félix Garrigou, 09400 Tarascon-sur-Ariège

De nombreuses scènes ont été tournées sur cette place comme celles du marché, de la bagarre avec Maxence (Cyril Lecomte) et les séquences dans lesquelles Inès (Rossy De Palma) crie « No pasaran » alors qu’elle est enchaînée. Cette place porte le nom de Joseph Louis Félix Garrigou, médecin, spéléologue et hydrologue né dans le village. Chimiste, professeur de médecine, toxicologue et en charge de recherches préhistoriques, l’homme a su s’imposer dans de nombreux domaines. Les scènes tournées dans ce village, et aux alentours, ont suscitées beaucoup d’intérêt pour les habitants. Une partie de l’action s’est même déroulée dans le garage Renault de Miglos dans lequel certains des employés ont joué les figurants. Le patron de la concession, Rémi Peyrot avait même déclaré : « Cela change de l’ordinaire et crée de l’ambiance. C’est un plaisir d’accueillir des personnes d’une autre profession pour voir comment ils travaillent. Cela met du baume au coeur de mes collaborateurs. ».

Porte narbonnaise – Robin des bois, prince des voleurs

16 Rue Cros Mayrevieille, 11000 Carcassonne

La porte narbonnaise sert d’entrée au château de Nottingham dans le film de 1991. Les producteurs pensait que le personnage de Nasir existait réellement dans la légende de Robin des bois et construisirent leur intrigue en se basant sur cette croyance. Campé par Morgan Freeman, le guerrier sarrasin était en réalité une invention par la série télévisée britannique Robin of Sherwood diffusée dans les années 1980. Le cascadeur Terry Walsh, ayant travaillé pour cette fiction, a averti les créateurs de ce détail. à la dernière minute, les scénaristes ont modifié le nom de Nasir en Azeem, afin d’éviter un procès pour plagiat.

Cathédrale Saint-Gervais-Saint-Protais – Le Pacte des loups

7 Rue nationale, 32700 Lectoure

Devant cette cathédrale, un groupe marche et s’arrête sur le parvis. Construit au début du XIIe siècle, l’édifice a été classé monument historique en 1897. L’histoire s’inspire de la Bête du Gévaudan, probablement l’animal le plus célèbre de France. En 1764, des premières attaques sauvages contre des humains sont signalées. En 3 ans, l’animal que beaucoup qualifie de loup, d’animal exotique, de sorcier, de loup-garou ou simplement de tueur en série, fit plus de 100 victimes dans la région. En 1767, un paysan du nom de Jean Chastel parvient à tuer la bête. Le notaire royal Roch étienne Marin rédigea un rapport d’autopsie et apporte certains éléments sur sa nature. Mesurant plus de 99 cm de la racine de la queue à la tête, il explique que la bête « nous a paru être un loup, mais extraordinaire et bien différent par sa figure et ses proportions des loups que l’on voit dans ce pays ».

Bagnères-de-Luchon – Demain ne meurt jamais

La Vallée Blanche, 31110 Bagnères-de-Luchon

Situé à plus de 100 km, mais toujours dans le département de Toulouse, La Vallée Blanche a servi de lieu de tournage pour le film James Bond 007 Demain ne meurt jamais. Non loin de là, à l’altiport de Peyragudes, James Bond (Pierce Brosnan) fait exploser un marché russe de contrebande d’armes. Il s’enfuit avec un avion de chasse, volant au-dessus de la splendide vallée. Si l’altiport de la scène est situé à peine un « Bond » trop loin de la zone de déplacement, la vallée vaut également le détour. Au départ le titre du film était Tomorrow Never Lies (Demain ne ment jamais) en référence au journal d’Elliot Carver (Jonathan Pryce) appelé Demain. Une faute de frappe l’a transformé en Tomorrow Never Dies (Demain ne meurt jamais) et plut beaucoup aux producteurs.

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L'avis de Fantrippers
Qualité du contenu

Intérêt pour les fans

Rapport qualité/prix

Par Anthony Thibault

lundi 25 mai 2020

From the "Casimir generation", Anthony has kept (in addition to a passion for Goldorak) a taste for inventive images, experimentation and curiosity. Passionate about travel and pop culture, he co-founded Fantrippers with Nicolas Albert to share his passion with as many people as possible.

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